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Les Cormorans mis en danger par un projet d’arrêté : dernier jour pour participer à la consultation Les Cormorans mis en danger par un projet d’arrêté : dernier jour pour participer à la consultation

Les Grands Cormorans mis en danger par un projet d’arrêté : une mesure destructrice pour notre biodiversité


Le Comité National de Protection de la Nature (CNPN) s’oppose à ce projet du Conseil d’État, qui ouvre la porte à l’élimination de 20% de la population de Grands Cormorans, espèce jusque-là protégée.

Avant cet arrêté, les destructions de Grands Cormorans n’étaient autorisées qu’au-dessus des piscicultures extensives. Après cet arrêté, elles seront possibles au-dessus de toutes les rivières… alors que la présence du Grand Cormoran est très très loin d’être décisive dans la disparition des espèces de poissons migrateurs.

Les conclusions du collectif Stop Green Dock : les Grands Cormorans sont nos meilleurs protecteurs. Quand il n’y aura plus de Grands Cormorans, ce sera la porte ouverte à n’importe quelle construction sur les berges de la Seine devant le territoire Natura 2000 de l’Île Saint-Denis.

Participez à la consultation publique et déposez votre commentaire avant demain vendredi 8 novembre à 23h00. Cela se fait de façon simple

Voici les conclusions du CNPN

➢ Cet arrêté ne traite pas le sujet par la bonne entrée, en faisant porter au Grand cormoran la responsabilité de la régression des espèces de poissons menacés dans les eaux libres.

➢ Cet arrêté entretient la confusion entre deux sujets : d’une part les piscicultures intensives, où le lien prédateur/poissons de production est assez facilement identifiable, d’autre part les eaux libres et les exploitations plus extensives où le Grand cormoran n’est qu’un maillon d’une chaîne trophique bien plus complexe que ne le laisserait supposer l’application de cet arrêté.

➢ Cet arrêté demeure très fragile sur l’interprétation que pourront faire les préfets de la notion d’impact « significatif avéré » des Grands cormorans sur les populations de poissons menacés, ainsi que sur la définition de la « proximité » des colonies identifiées comme proches de piscicultures.

➢ Le seuil de 20% des populations connues n’a pas de justification scientifique robuste et ne suit plus la méthodologie de fixation des quotas départementaux qui prévalait jusqu’en 2021 en fonction de l’évolution des effectifs recensés et qu’avait saluée le CNPN.

➢ Le projet d’arrêté ne rappelle pas que si les tirs de protection des piscicultures sur des sites particuliers peut être justifié, tous les recensements nationaux de grands cormorans hivernants ont démontré l’inefficacité des tirs en eaux libres pour réguler les effectifs à l’échelle départementale.

➢ La possibilité d’intervenir sur les colonies de cormorans situées à proximité des piscicultures extensives jusqu’au 30 juin est une porte largement ouverte à de lourdes dégradations pour l’avifaune aquatique dans son ensemble. Plus globalement, ces dispositions applicables en eaux libres sont préjudiciables à la faune sauvage de ces fleuves et rivières.

➢ La rigueur des recensements des cormorans en dortoir risque d’être fortement dégradée si l’action des associations naturalistes n’est pas confortée, ce qui pourrait conduire à ce que ces recensements ne soient vécus par les acteurs que comme des permis à détruire.

➢ Par définition, l’arrêté se focalise sur le Grand cormoran, mais du coup fait abstraction des autres facteurs de mortalité que rencontrent les poissons migrateurs menacés : les ruptures écologiques encore présentes sur les cours d’eau (des obstacles qui altèrent la fonctionnalité des écosystèmes aquatiques), l’impact catastrophique du silure sur les poissons migrateurs menacés et l’ensemble des communautés piscicoles, la gestion de la pêche du silure qui en favorise l’expansion et renforce son impact négatif, les pratiques autorisées de pêche de l’Anguille qui contribuent à son déclin massif, la diversité écologique amoindrie des cours d’eau, etc.

Le collectif Stop Green Dock lutte contre le projet d’entrepôt Green Dock, majoritairement routier XXL : 600 mètres de long, soit l’équivalent de deux stades de France, 35 mètres de haut, prévu par Haropa Port sur les bords de Seine dans le port de Gennevilliers. Sa démesure menace la biodiversité des berges, ainsi que la zone Natura 2000 de l’Île-Saint-Denis située à 80 mètres. Elle massacre le grand paysage depuis la rive opposée du fleuve à Épinay-sur-Seine et Argenteuil. Ce projet est un danger pour la santé en raison de la pollution de l’air, sonore et lumineuse 24/24 causée par plus de 1200 rotations de camions par jour dans une zone au trafic déjà surchargé.

Prochain objectif : 5000 signatures


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Grand week-end contre Green Dock : les infos Grand week-end les 24, 25 et 26 mai contre Green Dock : les infos

Contre Green Dock

Grand week-end de rassemblement les 24, 25 et 26 mai : les infos


Partagez largement l'info dans vos réseaux. Préparez banderoles, bannières et tambours pour venir faire du bruit contre Green Dock, notamment samedi après-midi à la manif’action entre la mairie de Gennevilliers et celle de l’Île-Saint-Denis. Procurez-vous tracts et affiches pour distribuer et informer autour de vous. Contact : collectif.preservation@gmail.com

Pour y avoir accès sur ordinateur, lien pour télécharger Telegram

Sur smartphone, télécharger l’appli Telegram

Ce week-end de mobilisation est appelé par une coalition d'organisations, de syndicats, d'associations toujours plus large : Les Soulèvements de la terre, Soulèvements Île-de-France, Coordination Stop Greendock, Coordination Eau Île-de-France, MNLE 93, La Déroute des Routes, Les Naturalistes des Terres, Terres de Luttes, GNSA, Mega Canal Non merci, Non A104 bis, Vivre Sans BIP, No Goodman, XR Paris, YFC Paris, Action Justice Climat, Coordo des luttes IDF, Attac, UL CGT Gennevilliers et Épinay, Solidaires 93, Sud Rail, France Insoumise, EELV 93, Jeunes Écolos IDF, Pour une Écologie Populaire et Sociale, NPA, REV, UCL Paris Nord Est, Wild Legal.

Le programme du week-end


Vendredi 24 mai – 17h-22h

Soirée de lancement à la Bourse du Travail de Saint-Denis

9-11 rue Guénin, métro ligne 13 et bus “Saint-Denis-Porte de Paris” ou RER D “Saint-Denis”

  • Temps d’accueil et de présentation du week-end

  • Table-ronde “travail et écologie”

  • Repas suivi d’un film ou d’une balade


Samedi 25 mai – Manif’action

Entre la mairie de Gennevilliers à la mairie de  l’Île-Saint-Denis
La manif a été déclarée en préfecture.

  • 13h – Rendez-vous à Mairie de Gennevilliers. Prises de parole d’avant manif

  • 14h – Départ

  • 16h – Arrivée à l’Île-Saint-Denis - Gros goûter, foot et surprises !

  • 17h-18h30 – Table-ronde “Forum des luttes contre l’empire logistique”

  • 20h-minuit – Concert et fêtes : il n’y a pas de lieu assez grand pour accueillir tout le monde, nous devrons donc nous répartir sur plusieurs soirées. Les possibilités : 1/ soirée en intérieur, en Seine-Saint-Denis, lieu à préciser. 2/ Festival des Arts et bal populaire à la mairie de l’Île-Saint-Denis. 3/ bar Le Saint-Sauveur, 11 rue des Panoyaux, Paris 20e


Dimanche 26 mai – Investissons les berges de Seine !

  • 10h-12h – Au choix : 1/temps sportif et corporel, au nord du parc de  l’Île-Saint-Denis, entrée par le quai de la Marine, côté Épinay. 2/ Balade naturaliste : RV à 10h 1 rue du Port, à Épinay-sur-Seine. 3/ temps de discussion : “les enjeux féministes dans les luttes écologistes” : RV à 10h30 1 rue du Port, à Épinay-sur-Seine

  • 12h-14h30 – Performances artivistes, “fluvambulation festive” sur les bords de Seine, depuis le 1, rue du Port jusqu’en face du site prévu pour l'entrepôt – Déjeuner léger au milieu

  • 14h30-15h30 – Moins d’entrepôts, plus de crapauds ! Gestes naturalistes, détente et musique

  • 15h30-17h30 – Table-ronde “Faire de l’écologie en banlieue” en face du restaurant l’Avant-Scène

  • 17h – Apéro de fête et débrief

Quelques précisions

Pour les repas

Nous vous invitons à venir avec quelques munitions (nourriture) pour le week-end, à être autonome en eau et à bien noter que :

▶️ Il faut avoir mangé avant le départ en manif samedi

▶️ Le repas du samedi soir sera à prévoir par chacun

☺️ Les repas et goûter du vendredi soir, du samedi post-manif et du dimanche midi raviront nos papilles !

👶 Pour les familles : il y aura un espace garderie samedi et dimanche

🦺 Dress code : gilets de signalisation jaune, vert, etc.

Les militants arriveront de toute la France, certains auront besoin d’être hébergés

Green Dock est un projet d’entrepôt, majoritairement routier XXL : 600 mètres de long, soit l’équivalent de deux stades de France, 35 mètres de haut, prévu par Haropa Port sur les bords de Seine dans le port de Gennevilliers. Sa démesure menace la biodiversité des berges, ainsi que la zone Natura 2000 de l’Île-Saint-Denis située à 80 mètres. Elle massacre le grand paysage depuis la rive opposée du fleuve à Épinay-sur-Seine et Argenteuil. Ce projet est un danger pour la santé en raison de la pollution de l’air, sonore et lumineuse 24/24 causée par plus de 1200 rotations de camions par jour dans une zone au trafic déjà surchargé.

Prochain objectif : 5000 signatures


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Contre Green Dock : grand week-end de rassemblement les 24, 25 et 26 mai Contre Green Dock : grand week-end de rassemblement les 24, 25 et 26 mai

Grand week-end de rassemblement les 24, 25 et 26 mai à Gennevilliers, l’Île-Saint-Denis et Épinay-sur-Seine


À l’initiative des Soulèvements de la Terre, trois jours d’information et de mobilisation sont organisés contre le projet d’entrepôt routier géant prévu sur les bords de Seine, porté par Haropa Port et le promoteur Goodman. C’est une première mobilisation d’envergure qui rassemblera des dizaines d'associations, d’organisations syndicales et de collectifs, avec le soutien de formations politiques.

Pré-programme du week-end


Tout se passe en banlieue nord de Paris, 92 et 93 – Certains lieux sont à préciser


Vendredi 24 mai - Accueil

  • 17h – Temps d’accueil et de présentation du week-end

  • 17h-19h – Table-ronde “Travail et écologie”


Samedi 25 mai – Manif’action

  • 13h – Rendez-vous à la Mairie de Gennevilliers (92) - Prises de parole d’avant manif, sandwich pré-manif

  • 14h – Départ

  • 16h – Arrivée à la mairie de l’Île-Saint-Denis (93) - Goûter, foot et surprises

  • 17h-18h30 – Table-ronde “Forum des luttes contre l’empire logistique”

  • Dès 19h – Cantine à prix libre

  • 20h-minuit – Concert et fête


Dimanche 26 mai – Le réveil de la Seine

  • 10h-12h – Temps sportif et corporel près des berges, balade naturaliste, temps de discussion

  • 12h-14h30 – Performance artistique sur les bords de Seine, en face du site prévu pour l'entrepôt – Déjeuner léger au milieu

  • 14h30-15h30 – Moins d’entrepôt, plus de repos : chillons en musique

  • 15h30-17h30 – Table-ronde “Faire de l’écologie en banlieue”

  • 17h … – Apéro de fête


Durant tout le week-end, il y aura aussi des temps de débrief de l’action, des espaces de discussion et d’écoute active

Les militants arriveront de toute la France, certains auront besoin d’être hébergés

Green Dock est un projet d’entrepôt XXL, majoritairement routier : 600 mètres de long et 35 mètres de haut, l’équivalent de deux stades de France. Prévu par Haropa Port sur les bords de Seine dans le port de Gennevilliers, sa démesure menace la biodiversité des berges, ainsi que la zone Natura 2000 de l’Île-Saint-Denis située à 80 mètres. Green Dock massacrera le grand paysage depuis la rive opposée du fleuve à Épinay-sur-Seine et Argenteuil. Ce projet est un danger pour la santé en raison de la pollution de l’air, sonore et lumineuse 24/24 causée par plus de 1200 rotations de camions par jour, dans une zone au trafic déjà surchargé.


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Collectif Stop Green Dock : actualités, calendrier, se mobiliser Collectif Stop Green Dock : actualités, calendrier, se mobiliser

Collectif Stop Green Dock

Se mobiliser : actions, calendrier

Green Dock, qu’est-ce que c’est ?


À 90 mètres du site classé Natura 2000 sur la pointe de l’Île Saint-Denis, devrait surgir le long de la Seine «Green Dock», un bâtiment colossal, de 35 mètres de haut (10 étages d’habitation) sur une longueur de 600 mètres, pour un espace de stockage et de distribution de 90 000 m2, sur un terrain de 6,3 hectares au sein des 400 hectares du port.


Face à ce projet d’entrepôt logistique hors d’échelle porté par la multinationale australienne Goodman pour le compte de l’établissement public Haropa Port, les associations locales, régionales et nationales, réunies au sein du collectif Stop Green Dock veulent des réponses.

Un bâtiment qui pose question

  • La première question est celle de l’opportunité, du double point de vue écologique et paysager, du choix de l’emplacement de cette gigantesque construction par Haropa Port. Bétonnant la berge sur 600 mètres de long, l’entrepôt devrait marquer violemment le paysage par son échelle et sa massivité. Il devrait bouleverser les écosystèmes fragiles du fleuve, dont la préservation est cruciale en temps de réchauffement climatique, tout cela à moins de 100 mètres d’une zone Natura 2000. Et n’y aura-t-il pas contradiction avec les prescriptions des Schémas d’aménagement, SDRIF-e et SRCE, qui recommandent de renaturer ces berges au lieu de poursuivre leur artificialisation ?


  • La deuxième question concerne la gestion du Port par l’établissement public Haropa Port. Alors que la logistique est plus que jamais indispensable au fonctionnement des grandes agglomérations, Haropa Port a-t-il une stratégie claire et transparente, à court, moyen et long terme, sur la multimodalité et la gestion de l’ensemble des 400 hectares du port ? Concéder cet immense terrain sur les rives de la Seine à un promoteur privé permettra-t-il de garantir l’intérêt général ? La réflexion sur le fret, fluvial et ferroviaire, est-elle vraiment aboutie ? Les décisions semblent plutôt prises au coup par coup, selon les opportunités de libération des parcelles.


  • La troisième question a trait à l’impact des pollutions générées par un entrepôt en bord de fleuve fonctionnant 24h/24 et 7j/7, dont à peine 15% des marchandises seront reportées sur le fleuve, causant un important accroissement du trafic routier dans une zone déjà saturée. Il y aura donc une forte augmentation de la pollution lumineuse, sonore et de l’air touchant la zone Natura 2000 et le cadre de vie des habitants et visiteurs de la région.


  • La dernière question pourrait être celle des usages du fleuve. Comment les divers projets des communes d’Epinay-sur-Seine et de l’Île-Saint-Denis, visant à améliorer le cadre de vie en redonnant le fleuve aux habitants, pourront-ils cohabiter avec le projet Green Dock ?


Toutes ces questions dépassent très largement l’échelle du projet lui-même et sont trop importantes pour être laissées à la seule discrétion du promoteur lauréat de l’appel d’offre, Goodman, et même de l’établissement public gérant le Port de Gennevilliers, Haropa Port.

Signer la pétition

L’enquête publique pourrait démarrer en juin 2024


L’enquête portera à la fois sur l'Installation Classée pour l'Environnement (ICPE —> des précisions ici) et sur le permis de construire. La commission d'enquête rendra donc deux avis qui seront consultatifs. Le préfet des Hauts-de-Seine prendra la décision finale pour l'ICPE et le Maire de Gennevilliers délivrera ensuite le permis de construire. Il ne pourra le faire que si le préfet a donné un avis favorable.


L’enquête publique ne dure qu’un mois. Il faudra durant ce temps être nombreux à contribuer, car nos avis figureront dans le rapport des commissaires enquêteurs et seront aussi la base des arguments pour le travail des avocats si nous devions engager une bataille juridique. Il faut s’y préparer dès maintenant en peaufinant nos arguments.


Argumentaire et calendrier de l’enquête publique à venir dans la prochaine newsletter !

Calendrier

  • D’aujourd’hui à fin juin : grande opération de d’information des habitants des villes voisines. Distribution massive de tracts, Soyez nombreux à participer !
    Renseignements auprès de
    Protection Berges de Seine

  • le 29 avril : la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) d’Île-de-France rendra son avis sur Green Dock. En savoir plus sur la MRAe —> ici

  • Début mai : envoi d’une Lettre ouverte aux décideurs et demande de rendez-vous.

  • Juin (à confirmer) : contribution à l’enquête publique.

  • Le 16 juin : grande fête, face au Port de Gennevilliers, précisions à venir.
    Renseignements auprès de
    Protection Berges de Seine

Qui sommes-nous ?


En janvier 2022, des habitants d’Épinay-sur-Seine apprennent par hasard l’existence du projet Green Dock, en face de chez eux. Choqués par le gigantisme du projet, ils constituent l’association Protection Berges de Seine, puis réunissent autour d’eux ceux qui formeront le collectif Stop Green Dock en janvier 2023. Quelques élus d’Épinay et de l’Ile Saint-Denis et de Saint-Ouen se joignent à eux. Ce petit groupe est à l’origine du processus de «concertation» (en réalité, ce seront quatre réunions d'information) qui débute en février 2022 avec le promoteur du projet, Goodman.

Devenir membre

Ces réunions ne parvenant pas à calmer les inquiétudes liées au gigantisme du projet, jamais remis en cause par Goodman et Haropa Port, le collectif Stop Green Dock ne cesse de s’interroger : pourquoi appeler « Green Dock » un bâtiment en telle contradiction avec l’écologie la plus élémentaire ?

Le site Stop Green Dock

Les associations du Collectif Stop Green Dock

Comité Jean Vilar, Coordination Eau Île-de-France, Environnement 92, Environnement 93, Épinay+Saine, FNE Ile-de-France, Gennevilliers Insoumise, Halage, L’Île Vivante, La SPaV, Le Jardin du Figuier, Les Amis du Port Sisley, Les Rencontres Spinassiennes, l'Essoreuse, L’Île Flottante, MNLE93 NEP, Naturellement Nanterre, Paysages de France, Péniches à la folie, Protection Berges de Seine, Seine Tempête, Youth for climate

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Collectif Stop Green Dock : se tenir prêts pour l'enquête publique Collectif Stop Green Dock : se tenir prêts pour l'enquête publique


ENQUÊTE PUBLIQUE GREEN DOCK

Faire entendre notre voix

Le dépôt du permis de construire est imminent. Nous ne savons pas exactement quand il se fera, probablement en avril prochain, mais voici des éléments qui nous permettront d’arriver tous bien préparés à l’enquête publique lorsqu’elle démarrera. Ce sera une étape essentielle de notre combat.

Pourquoi y aura-t-il une enquête publique sur le projet Green Dock ?

• Parce que la construction dans le Port de Gennevilliers de cet entrepôt logistique de 600 m de long, 35 m de haut, sur les rives de la Seine, face à la zone Natura 2000 de l’Ile Saint-Denis aura des conséquences importantes sur la population et sur son environnement.

• Parce que l’enquête publique doit permettre aux citoyens, aux associations et à tout acteur concerné de prendre connaissance du projet dans sa version finale, et de donner un avis.


Qu’est-ce qui doit obligatoirement figurer dans le projet ?

Doivent être exposées de façon explicite les atteintes à l’environnement et les solutions pour y remédier.


Quand doit s’ouvrir l’enquête publique ?

• Avec le dépôt du permis de construire, sans doute à partir d’avril 2024


Combien de temps dure une enquête publique ?

• 30 jours : c’est court. Ce délai peut être prolongé si les commissaires doivent entendre beaucoup de monde.


Qui sont les autorités décisionnaires ?

• Le Préfet des Hauts-de-Seine pour la partie environnement.

• Le maire de Gennevilliers pour la partie urbanisme.


Quand interviendra la décision d’accorder, ou non, ou avec réserves, le permis de construire ?

• Après l’enquête publique : environ 3 mois


Pourquoi est-il crucial de s’exprimer pendant l’enquête publique ?

• Parce que la loi oblige l’autorité décisionnaire et le maître d’ouvrage (Goodman) à tenir compte des observations du public. C’est la loi du 12/07/2010 – art. L.123-1 du Code de l’environnement.

• Parce que toutes les opinions, contributions et contre-propositions se retrouveront dans le rapport des commissaires-enquêteurs : c’est à nous de les convaincre.

• Parce que leurs recommandations ont pour but d’éliminer ou de réduire les effets indésirables d’un projet afin qu’il soit mieux accepté par la population.

• Parce que l’avis du commissaire-enquêteur est censé être une aide à la décision des autorités et que le préfet hésitera à aller contre cet avis. 

• Parce qu’après accord du permis, les contenus des recours que l’on pourrait engager se baseront en partie sur l’avis des commissaires-enquêteurs, sur les arguments apportés à l’enquête publique et sur les réponses de Goodman.


De quelle façon participer?

• Massivement, vraiment très nombreux, car c’est l’occasion pour les commissaires-enquêteurs de prendre le pouls de l’impact du projet sur la population. Mais attention, ce n’est pas un référendum : les avis doivent être argumentés et justifiés !

• Très diversement : associations (petites et grosses), communes, particuliers, riverains et non riverains 

• En se déplaçant aux bureaux des commissaires-enquêteurs qui préfèrent vraiment recueillir les observations de vive-voix plutôt que d’éplucher des formulaires sur Internet : parole de commissaire-enquêteur !

• En écrivant sur les registres mis à disposition du public dans les mairies ou sur internet.

• En produisant des témoignages réels et sincères, soutenus par « les petits faits vrais » liés à la variété des points de vue de chacun, et en évitant le plus possible les « copié-collé ».

• En produisant des observations exhaustives car les avis écrits et très solidement argumentés ont leur importance… 

• Et en ne craignant pas d’apporter des observations partielles ou moins construites, car elles sont également prises en compte, les commissaires-enquêteurs pouvant même aider les citoyens à formuler leur contribution.

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