La Seine, Îles, Rives - SCoT-DOO-PLUi

La Seine, Îles, Rives et PLUi La Déclaration «Redonnons vie à la Seine, à ses Îles et ses Rives » (projet)


Le terme Seine est évoqué comme suit dans les prescriptions du Document d'Orientations et d'Objectifs qui serviront de base à l'élaboration des PLUi.


Logistique

  • P15 : Préserver et développer les ports urbains sur la Seine, la Marne et les canaux, en assurant la mixité des usages et leur insertion urbaine et environnementale, tout en garantissant l’exploitation logistique et multimodale des sites.
  • P16 : Préserver et développer dans le respect de leur vocation logistique et industrielle, les capacités d’accueil des plateformes multimodales de Gennevilliers et de Bonneuil-sur-Marne.
  • P17 : Préserver et développer des espaces en bords à voie d’eau, pérennes ou temporaires, notamment pour la logistique urbaine et les activités portuaires (ges- tion des matériaux de construction et des déblais de chantiers, etc.). Veiller à ce que ces espaces soient partagés avec les activités de loisirs, de promenade, et de retour à la nature.

Singularité culturelle et patrimoniale

  • P22 : Renforcer l’attractivité touristique métropolitaine, le maillage de l’offre, sa complémentarité et sa diversité en articulant:
    • • les différentes formes de tourisme (affaires, événementiel, sport, culture, loisirs, gastronomie, etc.) et les nouvelles pratiques (éco-tourisme, tourisme fluvial, cyclotourisme, etc.);
    • • les projets de développement touristique en lien avec les hauts lieux touristiques franciliens (Château de Versailles, de la Malmaison, de Fontainebleau, Marne-la-Vallée, Basilique Saint-Denis...), les grands sites naturels (Seine, Marne, canaux, espaces naturels), et en synergie avec les régions voisines.
  • P 24 : Développer le transport fluvial de personnes et la plaisance, sur la Seine, la Marne et les canaux, arma- ture urbaine et paysagère structurante du territoire. Il s’agit de:
    • • mailler et coordonner l’ensemble des projets touris- tiques et promouvoir un système de transport fluvial de proximité ;
    • • augmenter la capacité d’accueil des ports et des haltes nautiques ;
    • • garantir l’accessibilité des ports et des haltes nautiques par un système de liaisons douces permettant de profiter d’une escale pour découvrir une ville, un site, un paysage, etc.

Préserver, valoriser et créer des espaces en eau

  • L’eau est un élément majeur de l’espace métropolitain. Elle structure son paysage, constitue un maillon de son organisation, de son fonctionnement et concourt à son adaptation aux changements climatiques. Le réseau hydrographique façonne la Métropole et ses usages : c’est un levier de son attractivité résidentielle et économique, sur son territoire et au-delà (Axe Seine), mais aussi un facteur de vulnérabilité. La qualité et la disponibilité de la ressource en eau sont fragilisées par la pression du déve- loppement et les effets des changements climatiques. Le SCoT en fait un point fort de la construction d’une Métropole résiliente et respectueuse des ressources. Le SCoT accompagne l’ambition et l’objectif de baignade en Marne et en Seine.
    • P 100 : Protéger les cours d’eau, les canaux, leurs berges et leurs abords. Améliorer leur qualité écologique et sani- taire, notamment par leur renaturation*, et en évitant toute nouvelle minéralisation de l’interface eau-berge. Le PLUi définit notamment une marge de recul adaptée à ces objectifs pour interdire l’implantation des construc- tions et installations engendrant l’imperméabilisation des sols. Cette marge de recul tient compte, le cas échéant, du risque* d’inondation par débordement et de la mobi- lité du cours d’eau.
    • P 101 : Seules sont admises sur les berges et les quais des cours d’eau et des canaux:
      • • les activités économiques utilisatrices des voies d’eau ou contribuant au fonctionnement portuaire;
      • • les installations indispensables aux fonctions d’assai- nissement, de prélèvement d’eau et de protection contre les inondations;
      • • les activités de sport, loisirs, culture, commerce et res- tauration, dans la mesure où elles n’engendrent qu’une imperméabilisation limitée des berges.
    • P 102 : Développer la présence de l’eau visible en ville en cohérence avec la trame verte et bleue de la Métropole (plans d’eau, mares, bassins, zones humides*, noues etc.).
    • P 103 : Préserver et restaurer les zones humides* y compris celles qui ne sont pas représentées sur la carte « Renforcer la place de la nature et développer la trame verte et bleue », leurs fonctionnalités et en développer de nouvelles.

Protéger et mettre en valeur les grands paysages en tenant compte de la topographie naturelle, des grandes compositions urbaines et des grandes infrastructures

  • Les paysages de la Métropole, essentiellement urbains, s’appuient sur une topographie constituée par les vallées de la Seine et de la Marne bordées de plateaux dont les coteaux constituent les horizons lointains. Ce socle naturel vallonné a été urbanisé continûment depuis deux siècles, de sorte que les grandes lignes du paysage natu- rel et construit sont devenues difficilement dissociables. Le SCoT s’attache à révéler et préserver ces paysages, à y maintenir la présence de la nature et à la renforcer à toutes les échelles. De plus, la Métropole souhaite accompagner l’émergence de nouvelles identités architectu- rales et urbaines dans le paysage et, pour cela, soutenir et encourager la création et l’innovation architecturales.
    • P 109 : Préserver les grands paysages structurants hérités de la topographie naturelle, notamment les vallées et les coteaux. Maintenir les vues lointaines sur ces grands paysages.
    • P110 : Mettre en valeur les vallées et les berges au sein de l’espace urbanisé. Développer les continuités paysa- gères à l’échelle des vallées, des cours d’eau et des canaux.
    • P 111 : Préserver les paysages urbains qui fondent l’iden- tité du territoire:
      • • des grandes compositions* et monuments;
      • • tracés historiques;
      • • ensembles urbains modernes;
      • • biens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
    • P 112 : Embellir les espaces publics (grands boulevards, infrastructures routières et autoroutières, centres-villes). Améliorer les voies routières et autoroutières pour une meilleure intégration urbaine. Renforcer les continuités écologiques*, paysagères et urbaines lors de l’aména- gement de ces axes.
    • P 113 : Renforcer la qualité architecturale et paysagère des espaces en périphérie des villes (zones d’activités monofonctionnelles, grands ensembles d’habitat dégra- dé, etc.).
    • P 114 : Favoriser la création et l’innovation en matière d’architecture et d’aménagement paysager, en visant l’exemplarité par l’intégration des enjeux environne- mentaux et de sobriété énergétique.

Maîtriser les risques et lutter contre les dégradations environnementales

  • La connaissance de l’aléa, de la durée des crues ma- jeures sont les éléments qui caractérisent la vulnérabilité aux risques inondations. Un diagnostic de vulnérabilité aux risques inondations a été réalisé (cf. Rapport de Pré- sentation). Il rappelle combien la Métropole du Grand Paris apparaît comme fortement vulnérable aux crues et au débordement de la Seine et/ou de ses affluents, ainsi qu’aux risques technologiques induits par certaines activités.
    • P 130 : Limiter l’exposition aux risques naturels et tech- nologiques des populations et des services indispen- sables au fonctionnement de la Métropole (grands services urbains*, sites SEVESO), et adapter le bâti en fonction des risques*.
    • Dans les zones d’aléas* forts à très forts, limiter la den- sification et favoriser les usages les moins vulnérables (activités, certains équipements, espaces verts...) au risque d’inondation par débordement et par remon- tée de nappe, en tenant compte des contraintes d’éva- cuation de la population.
    • En l’absence d’alternative de développements dans des secteurs moins exposés et au regard du caractère struc- turant du projet (intérêts économiques, sociaux, envi- ronnementaux ou patrimoniaux), la densification peut être envisagée, dans le respect des PPRI, sous réserve de réduire la vulnérabilité* globale du site, notamment en favorisant les usages les moins vulnérables, en respec- tant une démarche d’aménagement résilient, et en in- tégrant la gestion de crise (évacuation, maintien sur place en condition dégradée...).
    • P 131 : Dansleszonesinondables,renforcerlavégétation de pleine terre* et la réalisation d’ouvrages naturels de ralentissement dynamique des crues (zones humides*, noues, talus...).
    • P 132 : Préserver et reconquérir les zones d’expansion des crues*.
    • P 133 : Réduire la vulnérabilité* technique et organisa- tionnelle des services et équipements de premières né- cessités des réseaux structurants* de la Métropole du Grand Paris, ainsi que celle des activités économiques.
    • P 134 : Intégrer l’adaptation et la résilience climatiques dans les opérations d’aménagement*, en s’appuyant notamment sur la forme urbaine, et l’agencement des fonctions et sur l’adaptation des usages et des paysages aux périodes de canicule, d’inondation et d’étiage.

Tables de concordance Prescriptions du DOO - cartographies

  • Protéger et mettre en valeur les grands paysages urbains de la Métropolecf P 111
    • Biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (les Rives de Seine, la tour Saint-Jacques et deux réalisations de Le Corbusier : les Maisons La Roche- Janneret et l'immeuble locatif à la porte Molitor)
  • Tisser des liens entre territoirescf P14 P15 P 16 P17 P 122
    • Préserver et développer : les plates-formes multimodales et les ports urbains en assurant la mixité des usages sur la Seine, la Marne, les canaux ainsi que leur insertion urbaine

Glossaire: les termes employés dans le DOO

  • Grandes compositions :
  • Les paysages de la métropole sont constitués d’une géographie naturelle sur laquelle sont venus s’inscrire des figures géométriques créées par l’homme au cours de siècles. Certaines ont formé de grandes compositions qui se déploient à grande échelle. Par exemple, il en est ainsi de l’axe Est Ouest qui s’étend de Vincennes à La Défense ponctué par une série de de monuments, du château de Vincennes à la Grande Arche. Il en est de même des tracés orthogonaux et diagonaux des grandes voies et allées cavalières des chasses et domaines royaux qui sont devenus les routes qui aujourd’hui, structurent le territoire, ainsi que des mises en perspectives de châteaux ou de grands sites (l’Hôtel et de l’esplanade des Invalides qui enjambe la Seine jusqu’aux Champs Elysées à Paris; la composition en patte d’oie de l’époque napoléonienne formée par le canal de l’Ourcq et les routes nationales 2 et 3; l’avenue Jean Jaurès et ses deux pavillons à Pavil- lons-sous-bois, l’allée d’Honneur à Sceaux, le site du Mont-Valérien etc.).
    • NB : Les boucles de la Seine ne sont pas en tant que telles inscrites dans le DOO

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