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Mobilisation Contre Green Dock
La lutte continue !
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Le lien pour déposer votre contribution sera indiqué à l'ouverture de l'enquête publique. En déposant votre message, vous pourrez peser sur la décision d’autoriser ou non le projet.
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Parce qu’il n’est ni green ni dock !
AVANT
Le collectif Stop GreenDock lutte contre le projet d’entrepôt XXL Green Dock : 650 mètres de long et 35 mètres de haut. Il est prévu sur les berges de Seine dans le port de Gennevilliers. Il est pourtant à plus de 90% « routier ».
APRES
Sa démesure menace la biodiversité des berges, ainsi que la zone Natura 2000 de l’Île-Saint-Denis située à quelques dizaines de mètres.
Green Dock massacre le grand paysage depuis la rive opposée du fleuve, à Épinay-sur-Seine et Argenteuil.
C'est un danger pour la santé en raison de la pollution de l’air, sonore et lumineuse, 24h/24, causée par plus de 1200 rotations de camions par jour dans une zone au trafic extrêmement surchargé.
C’est aussi l’avis de la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe). Elle a vivement critiqué le projet sur une vingtaine de points !
Mercredi 5 novembre -> 18h. Réunion publique à la Maison des Initiatives et de la Citoyenneté (MIC) de l’île-Saint-Denis, place des Arts Plus d’infos cliquez ici
Samedi 8 novembre -> 11h-14h. Présentation du contre-projet Green Dock, qui réunit les riverains, les collectifs impliqués, les syndicats du territoire (CGT et Solidaires). Au 6B à Saint-Denis. Plus d’infos cliquez ici
Pour tracter, inscrivez-vous sur le groupe "Voisins contre Greendock", appelez le 06 77 72 00 76.
Nous remercions Mme la Présidente de la Commission d'enquête d'avoir accepté de prolonger l'enquête publique de 15 jours, jusqu'au 28 novembre à 16.00 h.
Cliquer sur l'onglet pour accéder au contenu
► Contribution n°1 - Redon Francis (FNE 93) - Déposée le 15 octobre 2025 à 09h00
Alors que Goodman avait promis de mettre à disposition du public l’entièreté du dossier de projet au plus tard 1 mois avant l’ouverture de l’enquête publique (Page 9 du mémoire en réponse à la MRAe), mais n’a transmis ce dossier que 15 jours avant le début de cette enquête,
Alors que le dossier comporte près de 5 200 pages et nécessite, pour le grand public, une attention et un investissement longs et précis,
Alors que la période d’enquête publique se superpose avec la période de 15 jours de vacances scolaires peu propice à une bonne participation du public,
L’association Environnement 93 demande à la commission d’enquête la prolongation de l’enquête publique de 15 jours soit jusqu’au samedi 29 novembre 2025 à 17 heures. FNE 93 - Greendock 2025-10-15 Enquete Publique
► Contribution n°2 Par Redon francis Déposée le 15 octobre 2025 à 09h07
Vous trouverez ci-joint une première approche de nos observations sur le projet Green Dock avant des remarques plus détaillées qui suivront. 2025_10_15_E93_Greendock_12.pdf (56.4kB)
► Contribution n°3 par Jean Maarten Déposée le 15 octobre 2025 à 09h59
Ce projet comporte des faiblesses importantes:
il est supposé suivre le concept de l'entrepot "du dernier kilomètre". quel dernier kilomètre? les camions qui en sortent délivreront essentiellement dans Paris intra muros, nous parlons des derniers 15 kilomètres.
il est en bord de Seine à 50 mètres d'une zone Natura 2000. Ceci devrait suffire pour disqualifier le projet dans sa mouture actuelle. Cet entrepot n'a surtout aucun besoin d'y être situé. sa composante de transport fluvial est tout à fait hypocrite, car non contraignante. Si ce projet avait une dimension écologique crédible, il faudrait obliger sa composante de transport fluvial à augmenter au fil du temps, en démarrant à 15% du tonnage traité, vers 50% en 5 ans. Si cette contrainte n'existe pas, alors déplacez ce projet là ou il ne nuira pas (gravement) à la zone Natura 2000. Il existe suffisament de m2 disponibles dans le port de Gennevilliers pour accueillir l'activité.
le réseau routier autour du port n'est pas capable d'accueillir le trafic additionnel prévu, il est déjà saturé. les habitants du Nord de Paris sont parmi les plus mal lotis en termes de transports, en commun ou pas. N'aggravons pas leur situation.
► Contribution n°6 - Anonyme Déposée le 15 octobre 2025 à 15h29
DEMANDE DE PROLONGATION DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE
Dans le dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE), il est écrit :
piece-0-3-prise-en-compte-de-la-concertation-dans-les-evolutions-du-projet-v2 p.4:
« Le dossier d’enquête publique sera mis à disposition anticipée du public un mois avant l’ouverture de l’enquête. »
Goodman n’a pas respecté cet engagement !
En effet, le DDAE a été mis en ligne le 2 octobre soit 13 jours avant le début de l’EP, en dessous même du nombre minimum légal qui est de 15 jours.
Il faut savoir que le DDAE compte plus de 5000 pages, tous documents confondus, ce qui nécessite un temps très long d’analyse afin que les citoyens puissent se forger un avis pour l’EP. La MRAE avait souligné d’ailleurs la complexité de ce dossier p.16 de son avis:
De plus, les dates choisies par le préfet des Hauts-de-Seine, pour l’EP chevauchent le période de vacances de la Toussaint:
EP : du 15 octobre au 14 novembre
Vacances : 18 octobre au 3 novembre
Sur les 3 ou 4 permanences organisées pour recueillir les avis dans les différentes villes concernées, seule une date est en dehors de la période de vacances. Cela va limiter la participation des citoyens qui partent en vacances.
Il est à noter qu’une enquête publique Sogepp concernant également le port de Gennevilliers et qui se déroule en ce moment, a bénéficié d’une durée de 3 mois et de 2 réunions publiques.
L’importance du projet Greendock et de ses conséquences sur l’environnement mériterait un temps plus long d’analyse afin de permettre aux habitants du territoire concerné de mieux participer à cette enquête publique.
Pour ces raisons, je souhaite la prolongation d’un mois de la durée d’EP.
► Contribution n°19 - Redon Francis (FNE 93) - Déposée le 16 octobre 2025 à 08h58
L'instruction de l'autorisation Environnementale a nécessité l'avis de
quelques collectivités (Voir PJ)
Ces avis ne sont cependant pas joints au dossier d'enquête publique, nous vous prions de demander au porteur de projet de communiquer l’ensemble de ces documents.
► Contribution n°20 (Web) Anonyme Déposée le 16 octobre 2025 à 10h45
Le projet Green Dock a été présenté par le promoteur Goodman comme l’entrepôt du futur. - Les impacts environnementaux de Green Dock contredisent une argumentation qui
voulait surtout cacher la dimension financière d’un projet destiné avant tout à redonner une activité économique à une friche logistique de plus de 6 hectares. L’aménagement du territoire ne peut masquer des impacts environnementaux majeurs révélés en phase de concertation dès juin 2022, puis par l’Autorité environnementale dans son analyse du dossier soumis à enquête publique à partir du 15 octobre 2025.
La multimodalité promise est peu crédible alors que l’embranchement ferroviaire a été
supprimé et que le flux de trafic fluvial est annoncé pour représenter à peine 15% du flux total du trafic. C'est ainsi que des centaines de camions viendront saturer notre territoire déjà surchargé. C'est près de 20 000 véhicules dont 500 camions qui franchissent déjà notre île entre Gennevilliers et Épinay, entre deux sites du parc Départemental de L'Île-Saint-Denis, zone Natura 2000, et réserve naturelle. Notre territoire est déjà saturé par la pollution de l'air et le bruit.
Le projet oublie totalement les aspects environnementaux liés à la protection de la biodiversité. La majeure partie de l’entrepôt est à 75 mètres du site Natura 2000 de L’Île-Saint-Denis mais ignore ses impacts réels sur la fragilité du dortoir des grands cormorans, sur la vulnérabilité des habitats de martin-pêcheurs et sternes Pierregarin, liés spécifiquement à la disparition de la trame noire et bleue propre au petit bras de Seine. Les objectifs de renaturation des berges de Seine sur le linéaire de Green Dock sont définitivement abandonnés en totale opposition avec les objectifs du SRCE (Schéma Régional de Cohérence Ecologique) et du schéma des berges associé, de même qu’avec l’action 6d du SODD.
Ce projet ignore encore le projet porté par nos communes de la Seine-Saint-Denis, depuis plus de 20 ans, à savoir le développement de la biodiversité sur tout le petit bras de Seine, sur ses deux rives, répondant en cela aux enjeux climatiques, sécheresse, canicule, qui impactent directement nos villes urbanisées. Ce sont deux sites de baignade sur le petit bras de Seine qui sont référencés sur les schémas régionaux et qui ouvriront au public en 2027.
Les rives de Seine ne peuvent pas accueillir ce type d’installation alors que les darses du port ont été conçues et adaptées pour accepter de telles infrastructures et une utilisation optimale de la voie d’eau. Les objectifs de renaturation des berges du port auraient plutôt dû s’appuyer sur la présence de cette friche pour enrichir la biodiversité des deux rives de la Seine en phase avec les projets engagés sur L'Île-Saint-Denis, Épinay-sur-Seine et Argenteuil.
► Contribution n°24 - Bauche Agnès - Déposée le 16 octobre 2025 à 13h49
La Seine : alibi de transport fluvial : 15% du trafic
Voie ferrée : absente.
Donc ce magma géant, compact, trop haut, trop long, en bordure de Seine et face à une zone Natura 2000 justifiera un énorme trafic de camions.
La "décarbonisation" n'a pas le même sens pour tous!!!
C'est une aberration.
Avis 100% défavorable
► Contribution n°44 - Redon Francis (FNE 93) Déposée le 18 octobre 2025 à 08h44
Vous trouverez ci-joint nos observations concernant le mémoire en réponse de Goodman à la MRAeDocument joint
► Contribution n°74 - TEILLET Arnaud Déposée le 19 octobre 2025 à 16h05
Bonjour,
Tout d'abord, je souhaiterais savoir s'il est possible de prolonger l'enquête publique, car un mois seulement parait un délai très court pour diffuser l'information et permettre à toutes celles et tous ceux qui le veulent de s'informer et de participer.
En ce qui concerne ma contribution en tant que telle, j'aimerais soulever plusieurs points.
Je commencerais par expliquer que je fais partie des gens qui seront en quelque sorte aux premières loges, puisque je vis, avec mon compagnon, sur le chemin de halage. Notre habitation est située face à l'extrémité de l'Ile-Saint-Denis et donc de la réserve Natura 2000, et, du côté du site du Port de Gennevilliers, face à l'impasse des Petits Marais. Il y a donc un élément qu'il me parait utile de souligner : c'est l'extrême propagation du son - du volume sonore - précisément à cet endroit-là. J'ignore si c'est dû à la circulation des vents, de l'air ou à la typologie du paysage, mais le moindre son en provenance de cette partie du site de Gennevilliers nous parvient très fortement - cela nous a beaucoup étonné en arrivant dans la maison que nous occupons. Tous les bruits de véhicule, d'activité etc. nous parviennent comme s'ils se déroulaient sous nos fenêtres.
Il me semble donc qu'il est important de prendre en considération ce fait. Bien que le bâtiment soit présenté comme "conçu pour limiter l'impact sonore sur l'environnement", il me semble que cela devrait être une préoccupation beaucoup plus importante si le projet devait se faire.
Par exemple, il est indiqué que des véhicules circuleront pour aller décharger des marchandises à cet endroit - si je comprends bien. Or, les bruits caractéristiques des camions qui reculent - les "bip-bips" si reconnaissables - créeraient des nuisances sonores considérables - ce point me parait totalement indéniable. De même, si le bâtiment devait être mis en activité dès 2028 alors qu'il est question de 2030 pour équiper la flotte de véhicules électriques, ce délai de plus de deux ans me parait beaucoup trop long, à la fois en ce qui concerne les nuisances sonores et la pollution atmosphérique.
D'autre part, même si le projet prévoit d' "éviter les impacts lumineux", je trouve très inquiétant le fait qu'une grande partie de l'activité ait lieu la nuit : comment penser que cette activité ne produise pas de lumière, celle-ci ayant nécessairement un grand impact sur l'existence des espèces qui vivent ici - les oiseaux bien entendu, mais aussi toutes les espèces nocturnes, et je pense par exemple aux nombreuses chauve-souris qui vivent autour de notre maison.
De même, outre l'activité en tant que telle, il faut prendre en compte les allers et retours des véhicules des salariés, en particulier ceux qui travaillent de nuit, qui eux, ne seront pas électriques, produiront de la lumière, du bruit, etc. Tout cela produira des nuisances qui ne me paraissent pas prises en compte.
Habitant, comme je l'ai dit, le chemin de halage, et empruntant le matin et le soir le pont d'Epinay puis l'A86 pour rejoindre mon lieu de travail à Colombes, je constate, comme tout le monde, que la circulation y est saturée. Souvent, entre mon lieu d'habitation et la sortie de l'A86 que j'emprunte à Colombes, les véhiculent sont à touche-touche durant tout le trajet, totalement à l'arrêt. Le moindre incident ou accident cause alors des dommages considérables. Je n'imagine pas que le trafic supplémentaire produit par l'activité des entrepôts (celui du transport des marchandises et celui des salariés) ne produise pas de dégâts environnementaux supplémentaires, à un endroit qui est connu pour être déjà extrêmement pollué. Cela m'inquiète énormément, pour ma santé comme pour celle de toutes celles et tous ceux qui vivent dans ce territoire ou le traversent. Ces nouveaux flux, bien que modérés à l'échelle de tous ceux déjà en circulation chaque jour, ne feraient qu'aggraver une situation déjà très périlleuse.
Un autre point m'inquiète : jusqu'alors, les nuisances sonores produites par les activités du port face à Natura 2000 avaient un début et une fin. Par exemple les travaux de démolition des anciens entrepôts, quand ils se sont déroulés, ne commençaient pas avant 7h et ne terminaient pas après 18h. Nous avons pu constater à ce moment-là, les dégâts causés par les bruits si matinaux : par exemple les envols massifs d'oiseaux au moment des plus forts bruits, la perturbation de notre sommeil lorsque par chance nous pouvions nous lever à 8h et pas avant 7h, etc. Mais en tout cas ces activités se terminaient la nuit et n'avaient pas lieu le week-end. Qu'en sera-t-il pour une activité qui aura lieu de manière discontinue, toute la journée et tous les jours ? Si le projet devait se faire, est-il possible par exemple de limiter ou d'interdire les activités certains jours (le week-end?) ou à certains horaires du soir et de la nuit?
Je suis également très inquiet car je sais que la Mrae avait rendu un avis très critique concernant le projet - et je ne vois pas bien pourquoi leurs préoccupations ne seraient pas fondées, ce qui, malgré les éléments fournis par l'entreprise Goodman pour prouver que toutes les inquiétudes environnementales sont prises en compte, ne cesse pas de m'inquiéter grandement sur les catastrophes environnementales qui pourraient découler d'un tel projet.
Enfin, je terminerais sur une note plus personnelle, mais qu'il me parait tout de même importante de noter. En tant qu'habitant aux premières loges, comme je l'ai dit, face à ce qui pourrait devenir l'entrepôt Greendock, je souhaite rappeler que ce projet va également et directement contribuer à dégrader notre qualité de vie. Nous avions choisi de nous installer ici car cela semblait un endroit où nous pouvions trouver une certaine tranquillité tout en vivant assez près de nos lieux de travail - en sachant que notre maison a coûté considérablement moins cher qu'un appartement parisien ou de petite couronne, car nous n'aurions pas eu les moyens d'en acheter un. Cet équilibre sera rompu par les entrepôts et les activités qu'elles génèrent et cela me rend très triste de me dire qu'à terme nous devrons déménager car les nuisances seront trop importantes. De même, la vue époustouflante que nous avions sur la Défense sera totalement obstruée - ce qui nous cause un dommage irréparable, mais, plus grave car ils sont plus nombreux, à tous les habitants du quartier populaire d'Orgemont également.
Pour terminer, je tiens à remercier l'enquêtrice qui m'a accueilli lors d'une permanence en mairie de Villeneuve-la-Garenne.
► Contribution n°110 (Web) Par Christophe DANGEUL Déposée le 20 octobre 2025 à 12h35
Installé depuis plus de 15 ans sur le commune d'Epinay sur Seine pour son environnement Seine et naturel à proximité (parc, berges de seine, zone natura 2000) nous avons appris sans être concerté qu'un projet démesuré en face de la ville et proche des espaces naturels.
Ce projet industriel d’entrepôt géant va générer un flux de pollutions diverses (lumineuse, sonore, air, circulation/embouteillage) qui ne respecte pas les habitants de la commune et surtout de la zone natura 2000 qui protégé par défaut. Le port de Gennevilliers est déjà conséquent de part sa nature industriel et polluante depuis de longue année et en tant qu'administré de la commune, il n'est pas concevable qu'un projet de la sorte et qui plus soit d'une autre époque s'installe devant nos yeux avec touts les risques que cela supposent.
Je vous remercie de votre attention afin de ne pas développer ce type d’infrastructure qui visiblement repose sur des investisseurs et partenaires industriels uniquement orienté sur leur business et non sur l'environnement vital des alentours et du milieu de vie des communes voisines.
Bien cordialement.
Christophe DANGEUL
► Contribution n°132 - Par Alice Blondel - Déposée le 20 octobre 2025 à 18h41
Objet : Opposition formelle au projet de plateforme logistique Green Dock à Gennevilliers - Non à la dégradation de notre environnement et à l'accentuation des inégalités territoriales.
Madame, Monsieur,
Je vous adresse la présente pour manifester mon opposition la plus ferme et la plus motivée au projet de construction de la plateforme logistique Green Dock sur les berges de la Seine, dans la banlieue nord. Ce projet, par son gigantisme, ses impacts environnementaux et ses conséquences sociales, est en totale contradiction avec les impératifs écologiques et d'équité territoriale actuels.
1. La Protection Impérative de la Biodiversité et de la Zone Natura 2000
Le site d'implantation se trouve à une proximité immédiate – à peine quelques dizaines de mètres – de la Zone de Protection Spéciale (ZPS) Natura 2000 "Sites de Seine-Saint-Denis" (Pointe aval de l'Île-Saint-Denis).
Menace directe sur un patrimoine unique : Cette zone, fait exceptionnel en banlieue nord, est un refuge vital pour des espèces protégées telles que le Grand Cormoran, le Martin-pêcheur d'Europe et la Sterne pierregarin.
Augmentation des nuisances : Le projet Green Dock, avec sa dimension colossale (600 mètres de long et jusqu'à 35 mètres de haut, l'équivalent de deux Stades de France superposés, selon les critiques) et son fonctionnement 24h/24 et 7j/7, engendrera des nuisances critiques :
Pollution lumineuse et sonore intenses, perturbant le cycle de vie de la faune.
Pollution atmosphérique due à l'augmentation du trafic routier (évalué à plus de 1200 rotations de véhicules par jour par les opposants), venant s'ajouter à une zone déjà saturée.
Non-sens écologique : Présenté comme "Green", ce projet est un exemple de greenwashing manifeste. Sa réalisation entérine une bétonisation massive au détriment d'un écosystème précieux et contredit les objectifs de "renaturation des berges de Seine" portés par ailleurs. L'avis accablant de l'Autorité environnementale (MRAe), s'il est confirmé, doit impérativement être pris en compte.
2. Le Refus de l'Inégalité Territoriale et du "Syndrome de la Poubelle"
L'implantation de ce type de projet dans la banlieue nord, zone majoritairement populaire et déjà confrontée à d'importantes difficultés environnementales et sociales, est un marqueur fort d'inégalité territoriale que je dénonce avec véhémence.
Le Droit à un Cadre de Vie Sain : Les habitants de la banlieue nord ont le même droit à un environnement préservé, à des espaces de nature et à une qualité de vie que toute autre population francilienne. Notre territoire ne doit pas être la "poubelle de l'Île-de-France" où sont systématiquement délocalisés les projets les plus massifs et les plus nuisibles.
Défiguration du Paysage : Le gigantisme de l'entrepôt aura un impact paysager démesuré, défigurant durablement la Boucle Nord de la Seine, espace de promenade et de loisirs, et impactant directement le quotidien des riverains.
3. La Question des Emplois : Une Illusion de Développement Local
Certes, le projet promet la création d'emplois, mais il est essentiel d'analyser la qualité et la nature réelle de ces postes.
Emplois précaires et pénibles : La logistique est majoritairement génératrice de postes peu qualifiés, mal rémunérés et pénibles, souvent en horaires décalés (fonctionnement 24h/24).
Augmentation des inégalités : Ce type d'emploi ne contribue pas à une véritable amélioration des conditions de vie ni à une réduction des inégalités sociales. Au contraire, il risque de creuser l'écart avec des bassins d'emplois plus qualifiés et mieux rémunérés dans d'autres secteurs de l'Île-de-France.
Relocalisation, pas création : Des études critiques suggèrent que le projet Green Dock pourrait principalement consister en une relocalisation d'emplois existants ailleurs en Île-de-France, sans bénéfice net réel pour l'emploi régional.
Je vous demande solennellement de rejeter le projet Green Dock dans sa forme actuelle.
Il est impératif de privilégier des modèles de développement qui respectent réellement l'environnement et l'équité sociale :
Préservation absolue de la zone Natura 2000.
Réévaluation du besoin logistique à l'aune de la sobriété et de la décarbonation réelle (favoriser le fret ferroviaire et les circuits courts plutôt que le "tout colis" et "tout camion").
Priorité aux projets locaux générant des emplois de qualité et durables.
La banlieue nord mérite mieux que ce projet désastreux pour son environnement et sa qualité de vie.
Dans l'attente de la prise en compte de ces arguments cruciaux, je vous prie d'agréer, Madame et Monsieur, l'expression de ma très haute considération.
► Contribution n°136 - Par SYLVIE Déposée le 20 octobre 2025 à 19h31
Cet entrepot ferait 35 mètres de haut et 650 mètres de long. Les constructions seraient situées à quelques mètres de l’eau (4 mètres au plus près). Il génèrerait 2500 véhicules par jour et seulement 10% de transport fluvial. Il mettrait sous l’ombre la pointe de L’Île-Saint-Denis (réserve d'oiseaux) pendant 4 mois de l’année. Il accueillerait des sous-traitants logistiques pour des emplois pénibles et précaires...
Ce sont les données produites par l’Autorité Environnementale, une autorité publique et indépendante, dans son rapport officiel d’avril 2025. Ce rapport démasque les mensonges du promoteur immobilier, qui avait promis un entrepôt « green » et « fluvial », promoteur etranger si je ne m'abuse.( il ne doit pas y avoir de societe assez bien en France).
Donc, je suis contre ce projet qui met en peril notre sante , par plus de pollution sonores, lumineuses, climatiques avec l'augmentation de la circulation de vehicules augmentation des particules fines que nous respirons, plus d'embouteillages alors qu'il est deja pratiquement impossible de se deplacer aux heures de pointes et moins d'acces à la lumiere naturelle l'hiver pour nous et les especes protégées sur l'ile st denis classée en zone natura 2000. Nous sommes ni plus ni moins la poubelle de paris. Et en plus , que des emplois qui exploitent nos jeunes et moins jeunes à cause de societes qui pauperisent notre pauvre pays qui va dejà si mal , et ces memes societes ne contribuent que peu ou pas du tout à payer leurs Impots en France . Ce projet est une vaste fumisterie et est honteux pour les riverains. Le port de genevilliers est dejà classé en risque seveso, et malgré tout , on en rajoute en augmentant de facons enorme le traffic routier. C'est juste honteux et peut etre consideré comme de la maltraitance de tous les riverains sur un perimetre qui est beaucoup plus grand que ce que l'on pense ( au niveau de la pollution et risque grave pour la santé).
Donc , non non non non et encore non à ces entrepots demesurés , qui seront installés juste à 50 m de chez moi, on ne peut pas faire plus pres.
► Contribution n°140 - Par Redon francis Déposée le 20 octobre 2025 à 20h57
► Contribution n°151 Par REMOUE Josué Déposée le 21 octobre 2025 à 12h06
Je me suis rendu ce jour auprès de la commissaire enquêtrice dans les locaux de la mairie de L'Ile-Saint-Denis.
J'ai pu prendre connaissance des documents, qui, si j'ai compris, ont tous été fournis par le promoteur du projet. Ce premier constat m'interpelle déjà car il remet en question l'objectivité de la démarche de présentation. En cherchant un peu, j'ai trouvé un rapport de la mission régionale de l'autorité environnementale. Ses conclusions sont plutôt sans équivoque sur ce projet. https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2025-04-23_apjif_019_greendock__delibere.pdf Est-ce qu'il est prévu de poursuivre l'enquête publique à partir d'avis autre que ceux du promoteur et notamment ce rapport de la MRAE ? Les quelques modifications du projet par le promoteur ont-elles été étudiées au regard de ces études ?
En consultant les différentes présentations graphiques fournis par le promoteur, j'ai pu constater que ce projet sera pour plus de la moitié face à la pointe nord de L'ïle-Saint-Denis. J'ai lu dans le rapport MRAE que cet endroit est une zone protégée, labellisée Natura 2000, à juste titre, pour des espèces d'oiseaux migrateurs. Même avec les quelques modifications faites par le promoteur (deux ou trois petits emplacements de verdure devant le bâtiment), les lumières du bâtiment auront un impact certain sur la zone naturelle et sur les habitations en face côté Epinay. Ce ne sont pas les images prévisionnelles consultées qui sont rassurantes. Comment cette simulation de photos prises sur les berges d'en face a-t-elle été réalisée ?
Je suis un utilisateur fréquent de la Seine en kayak et à la nage. Je suis passé de nombreuses fois par cet endroit en kayak. J'ai du mal à imaginer que ce projet n'ait pas un impact sur cette zone naturelle. La hauteur des bâtiments fera de l'ombre à la zone naturelle. Même en la diminuant de 7 mètres finalement seulement, et encore qu'à certains endroits, il y a encore plusieurs parties à 35m. Pour voir l'effet d'ombre, sur le fleuve quand j'y suis en kayak, des bâtiments côté centre-ville Villeneuve, qui sont beaucoup moins haut que 35mil est certain que ce sera un problème.
Lors de la présentation, la commissaire m'a expliqué que les rotations de camions seront de 200 par jour a priori, y compris de nuit. Cela pose plusieurs problèmes. Le principal est le volume de camions, finalement nettement supérieur aux barges, seulement de 8 par jour. Donc, il s'agit surtout d'un projet de transport en camion et non de transport fluvial. Ces 200 camions vont s'ajouter au trafic très dense dans cette zone industrielle. Je n'ai vu que 11 places d'attente pour les camions devant le bâtiment. Cela me semble très peu au regard du volume total. On m'a expliqué que ce sera en flux tendu. En pratique, quand on habite dans ces zones de petite couronne, on voit bien que beaucoup de camions sont en attente. Il faudrait sans doute ajouter des études sur le fonctionnement réel des trajets. Il est fort probable que beaucoup de chauffeurs ne maîtrisent pas complètent les temps de trajet pour arriver juste à l'heure prévue pour le déchargement et repartir ensuite juste à l’heure pour repartir.
On m'a expliqué que 500 à 600 personnes viendront travailler dans cet entrepôt chaque jour. Comment vont-ils se rendre sur place, surtout de nuit ? Les transports en commun sont-ils adaptés à ce volume supplémentaire ? De nuit, les personnes s'y rendront forcément en voiture, ajoutant encore un peu plus de trajet de véhicules. Quelle mesure a été faite concernant l'impact en matière de pollution ?
Ce projet est pour l'instant l'oeuvre d'un promoteur qui louera ensuite l'entrepôt à 4 locataires d'après ce qui m'a été indiqué ce jour. Or, nous ne connaissons pas les futurs locataires. Qu'avons-nous comme garantie de trouver ces locataires ? Ce projet semble être en concurrence en matière logistique avec d'autres entrepôts existants ou à naître ?
Ce jour, j'ai appris qu'une autre démarche d'enquête publique concernera bientôt l'utilisation du port existant. C'est vraiment dommage que les calendriers ne soient pas concordants car il y aurait sans doute d'autres alternatives. En effet, lorsque l'on discute avec des mariniers à la retraite depuis peu habitant notre île, ils nous décrivent une utilisation du port actuel en partie pour y stocker des gravats. Il est absolument nécessaire de différer ce projet Greendock et de l'inclure dans le projet global d'utilisation du port actuel. D'autant que, si j'ai bien compris, certains produits seront d'abord stockés dans une autre partie du port pour être acheminés sur quelques kilomètres dans ce nouvel entrepôt.
En consultant les cartes ce jour, nous voyons assez bien que le ponton de chargement des bateaux arrive presque face à la pointe de l'ile. Comment les barges feront-elles leur manœuvre pour bien prendre le grand bras de Seine ? Il m'a été expliqué que le promoteur s'engageait à bien faire en sorte que les barges partiraient par le grand bras. Par expérience en tant qu'utilisateur du petit bras, on voit fréquemment des bateaux qui ne respectent pas ce qui est convenu. Avant l'incident du pont de St Ouen percuté par un énorme bateau de plaisanciers, j'ai vu fréquemment des bateaux passer dans les deux sens. L'autre des événements autorisés 'Nage ta Seine', des bateaux sont passés à des horaires interdits du fait de l'évènement. Est-ce que VNF contrôle vraiment les passages ? Quelles sanctions sont prises contre ces bateaux ? Il y a quelques moins, un bateau pousseur n'a pas respecté la vitesse préconisée alors qu'il passait aux abords d'avirons. Les équipages des avirons se sont retrouvés dans une eau avoisinant les 10 degrés, les avirons ont été submergés par les vagues.
Sur le petit bras, existent déjà un club de kayak (local sous le pont de Gennevilliers, à quelques mètres du futur projet) et un club d'aviron à la pointe sud. Dans l'écoquartier qui a servi pour le village olympique, il y a un projet de base nautique et de zones de baignade sur le petit bras de Seine. Vu l'emplacement du ponton du projet Greendock (cf. plus haut) et vu le peu de respect des bateaux des décisions de VNF sur la circulation ou pour des événements, comment vont cohabiter des projets de loisirs et les passages de bateaux ?
Je m'interroge de l'impact sur l'emploi. De ce que je comprends des autres projets d’entrepôts existance, ce seront surtout des contrats précaires avec des horaires difficiles et des contraintes de transport. Si le projet consiste à être en concurrence avec d'autres projets d'entrepôt, au mieux, mais est-ce mieux, cela détruira des emplois ailleurs pour éventuellement en créer un ici.
Enfin, sur le fond, ce projet signifie que les parisiens auront le droit d'avoir un acheminement en transport plus respectueux de l'environnement, fluvial et électrique, mais que les habitants de la petite couronne devront eux subir toutes les nuisances des camions ?
En résumé de ce que j'ai vu et entendu ce matin, tout indique que ce projet repose sur des études faites, ou financées, par le promoteur lui-même. Cela interroge sur la partialité des études d'impact. Les quelques petites modifications du bâtiment n'auront guère d'impact positif. Ce projet aura par contre très certainement des impacts très négatifs sur la pollution et la circulation très denses liées aux passages de 200 camions jours supplémentaires, la zone Natura 2000 et les différentes espèces d'oiseaux migrateurs, les projets actuels et futurs de zones de loisirs nautiques. J'y suis donc défavorable. Il serait fortement souhaitable d’annuler ce projet ou au pire de le différer et de l'intégrer à l'autre enquête publique concernant l'utilisation du port actuel.
► Contribution n°159 - Par Gaborieau David - Déposée le 21 octobre 2025 à 15h00
Bonjour. Je souhaite intervenir sur trois points principaux :
1. En tant que citoyen, je suis très étonné de voir que l'enquête publique ne dure qu'un mois, avec deux semaines de vacances en plein milieu, pour un projet qui est contesté et dont le dossier d'enquête comprend plusieurs milliers de page. Il me semble qu'une prolongation serait nécessaire. Je pense qu'il faudrait également prévoir des créneaux plus accessibles pour les consultations sur place, tenant compte des horaires de travail salariés ainsi que des temps de trajet en IDF. Enfin, il me semblerait nécessaire de prévoir des réunions d'information avec des temps d'échange, incluant les acteurs du projet.
2. En tant que riverains, lorsque j'ai vu apparaitre ce projet, il m'a semblé difficilement contestable. Mais depuis, j'ai découvert qu'il ne s'agissait pas de "logistique fluviale" mais bien de logistique routière, les flux de péniches ne représentant que 7,5% des volumes globaux. De ce point de vue, je trouve que l'appellation "Greendock" pose problème et laisse à croire que le promoteur n'a pas été honnête avec les acteurs locaux. Dans une zone déjà très touchée par la pollution, ce projet laisser à penser que l'on peut encore aggraver la situation.
Je suis par ailleurs consterné de voir que les impacts sur la Zone Natura 2000 de la pointe de L'Île-Saint-Denis sont si peu pris en compte, alors que c'est la seule zone de ce type en petite couronne et la seule de France en zone urbaine dense. Les opposants dénoncent des impacts majeurs et le promoteur répond qu'il n'en sera rien. Mais entre les deux, nous disposons d'un rapport indépendant de la MRAE (ajouté en pièce jointe) qui lui atteste d'impacts importants, en terme d'ombrage, de luminosité et de bruit notamment. Ce rapport met aussi en évidence la promesse erronée d'une renaturation des berges en soulignant que c'est tout simplement impossible avec des constructions qui s'approchent à quatre mètres de l'eau.
J'ajoute qu'il faut absolument préserver les trames bleues et vertes (comme souligné par la MRAE) dans un territoire comme le notre. C'est d'ailleurs le projet des mairies alentours, qui envisagent une cohabitation raisonnée entre des activités de loisirs et la préservation de la biodiversité sur le petit bras de Seine de L'Île-Saint-Denis et sur les berges d'Epinay. Un entrepôt routier de ce volume, en plein milieu, me semble tout à fait incompatible.
3. En tant que spécialiste de la logistique (chercheur à l'Université Paris Cité), je voudrais aussi questionner le modèle proposer par le promoteur. Tout d'abord, il faut préciser ce que l'on sait déjà sur ce type de projet, observé ailleurs (voir par exemple les travaux de Nicolas Raimbault) : les gestionnaires d'espaces logistiques (ici le Port) ont très peu de pouvoir sur les activités logées par les promoteurs, qui eux-même ont très peu de pouvoir sur les activités des sous-traitants locataires. On peut donc fortement douter de la réalité des objectifs affichés par Goodman (les 40% de fluvial à termes par exemple), qui en l'état ne sont que des vœux pieux, sans aucune garantie.
En ce qui concerne l'emploi, il est évident qu'il ne s'agit pas ici d'un élément clef. Le Port de Gennevilliers concentre déjà plus d'emplois ouvriers (autour de 8000 selon l'INSEE) qu'il n'y a d'ouvriers parmi les habitants de Gennevilliers (autour de 4000 selon l'INSEE). Les enquêtes menées sur place (les miennes notamment) insistent sur les longs trajets effectués par les travailleurs pour venir sur place ainsi que sur la difficulté à rejoindre certaines zones situées à l'extrémité du Port (celle du projet notamment). Contrairement à certains projets de ce type, les besoins en emploi ne relève pas ici d'une nécessité impérieuse ou à valeur d'utilité publique.
Le Port est suffisamment étendu pour accueillir de la logistique ailleurs que sur les berges (et ainsi respecter les Schémas Directeurs du Port et de la région IDF qui prônent la préservation en bordure de Seine). Des espaces vont d'ailleurs se libérer prochainement, comme celui dévolu à Veolia qui se situe juste derrière le site Greendock et qui est très étendu. J'ajoute qu'un projet qui prendrait réellement au sérieux la question du fluvial devrait être pensé en connexion avec les grandes darses du Port, qui sont justement aménagées pour accueillir des péniches de grande taille sans susciter d'externalités négatives, contrairement aux berges de Seine.
Enfin, j'ai appris lors de ma visite au commissaire-enquêteur qu'une seconde enquête publique se prépare, portant cette fois sur les usages et fonctionnements du Port. Pour que de telles réflexions puissent aboutir (ce qui me semble tout à fait important), il faudrait au préalable suspendre les projets contestés de type Greendock pour ensuite repenser de manière apaisée le lien de la zone logistique avec son territoire (et ses habitants).
Bien à vous,
David Gaborieau
► Contribution n°162 - Par Redon Francis Déposée le 21 octobre 2025 à 16h52
Bonjour,
Je vous rappelle ma demande du 16 octobre 2025 concernant l’instruction de l'autorisation Environnementale (Pièce 3.3 / Annexe 1 à 4) et l'avis de quelques collectivités.
Ces avis ne sont cependant toujours pas joints au dossier d'enquête publique et nuisent à une bonne connaissance du dossier par le public.
Il devient urgent que le porteur de projet communique au plus tôt l’ensemble de ces documents.
Ce nouveau retard participe à l’absolue nécessité de prolonger la durée de cette enquête publique.
► Contribution n°163 - Par Gaudin, Antoine Déposée le 21 octobre 2025 à 17h19
Bonjour,
Évidemment, personne ne s’oppose, sur le principe, à ce que le port de Gennevilliers se développe, ni même qu’il renouvelle ses entrepôts de bord de Seine, même si la MRAE (Mission Régionale d’Autorité Environnementale) a indiqué que "l’impossibilité de restructurer les bâtiments existants" sur la parcelle du projet "Green Dock" n’a pas été établie. Cependant, même sur son territoire, le port ne peut pas faire n’importe quoi n’importe où.
30 mètres de haut (comme un immeuble de 10 étages), 600 mètres de long d’un seul tenant : vu de l'autre côté de la berge, c’est l’équivalent de deux Stade de France posés côte à côte. N’en déplaise aux vues d’architecte mensongères fournies par le promoteur (qui "montrent" qu'un nouveau bâtiment de 30 mètres arriverait magiquement à la hauteur des bâtiments existants de 12 mètres), "Green Dock", s’il se construit, serait le nom d’un monstre de bêton, complètement démesuré, qui sinistrerait le paysage, en créant un effet de masse et de barrière visuelle en pleine bordure de fleuve.
Or, ce paysage fluvial de la boucle Nord-de-Seine constitue un patrimoine paysager commun aux habitants d’Île-de-France, et une des rares zones de loisirs et de promenades des habitants de cette partie de la Seine-St-Denis (chemin de Halage d'Epinay et d'Argenteuil). Qu’en resterait-il pour les dizaines de milliers d’habitants qui en profitent quotidiennement, si l’on autorisait face à eux l’édification de cette Grande Muraille de Chine industrielle ?
Certes, il y a un port en face, mais justement le PLU du port de Gennevilliers indique que les constructions en bordure de Seine doivent veiller à leur insertion paysagère, tandis que son SODD indique que les berges de Seine doivent être épargnées par les activités industrielles nuisibles. Si les mots ont un sens, ces dispositions sont incompatibles avec le projet "Green Dock".
En effet, un port implanté en zone urbaine a des obligations de prise en compte de son voisinage immédiat. Surtout quand il a adopté la Charte d’Amélioration des Ports, qui institue "une démarche de progrès visant l’amélioration continue de l’intégration urbaine, architecturale et paysagère des sites et installations portuaires, la maîtrise de leurs impacts environnementaux et l’information régulière des publics concernés". Pour l’instant, sur l’enjeu "Green Dock", nous sommes loin du compte sur ces différents points.
A l’heure actuelle, rien ne justifie une construction à ce point pharaonique à cet endroit. Et certainement pas l’argument du report fluvial, qui est un leurre. De l’aveu même du promoteur Goodman, qui ne s’est pas privé par ailleurs de présenter de façon flatteuse son projet, c’est au maximum 15% des marchandises en aval qui transiteront par le fleuve. Autrement dit, 7,5% du volume total des marchandises de l’entrepôt, selon les prévisions les plus optimistes du promoteur, passeront par le fleuve, et cet objectif ne pourra jamais être dépassé pour des raisons de faisabilité technique (impossibilité d'engager un nombre plus élevé de péniches dans des manoeuvres à cet endroit sur ce fleuve étroit qu'est la Seine).
Autrement dit, "Green Dock", s’il se fait, ne serait pas un entrepôt fluvial, à peine un entrepôt multimodal. "Green Dock" est le nom que ses promoteurs veulent donner à un gigantesque entrepôt routier, que rien ne justifie de placer en bord de fleuve dans un paysage protégé.
Conséquence quotidienne de cette nature d’entrepôt routier : des centaines de véhicules poids-lourds arrivant de longs trajets à travers toute l’Europe, et repartant, dans une perspective pas tout à fait décarbonée ; des centaines véhicules utilitaires livrant dans un rayon de quarante kilomètres, aller-et-retour, et contribuant à l’aggravation des embouteillages ; des centaines de véhicules d’employés qui viendront de loin et en auront besoin pour rejoindre un lieu de travail mal desservi par les transports en commun.
"Green Dock", s’il se fait, ce seraient des donc milliers de véhicules supplémentaires par jour sur des axes routiers locaux déjà saturés, dans la zone déjà la plus polluée d’Île-de-France. On rappelle que la pollution atmosphérique (au dioxyde d’azote, aux particules fines et au benzène) tue 10.000 personnes par an en Île-de-France.
Cela, c’est pour les êtres humains, mais il se trouve que nous ne sommes pas les seuls habitants d’Île-de-France, il y aussi des animaux et des végétaux. Les oiseaux ou les chauves-souris, par exemple, sont indispensables aux équilibres écologiques qui permettent à la région de rester vivable pour nous, et le projet "Green Dock" les menace directement.
En effet, sur 400 mètres de long, le futur entrepôt longerait la pointe aval de l’île Saint-Denis, qui est la première zone naturelle non-anthropique que l’on trouve en aval de Paris. Il s’agit d’une zone naturelle protégée ZNIEFF labellisée Natura 2000 en raison de l’intérêt majeur de son écosystème, et d’une réserve ornithologique de premier plan, abritant plusieurs espèces d’oiseaux rares et menacées, dont le Martin-Pêcheur d’Europe et le Grand Cormoran, ainsi que le Faucon Crécerelle et la Sterne Pierregarin.
Comment imaginer la cohabitation entre ces espèces protégées par la Directive Oiseaux de l’Union Européenne (2009/147/CE), et une barre d’immeuble en verre, de 10 étages de haut, d’un seul tenant sur 600 mètres de long, dangereuse pour leurs trajectoires de vol et fonctionnant la nuit avec un éclairage et un bruit nocifs pour eux ? Cela d’autant plus que sur les plans, la rampe à poids-lourds qui doit emmener les camions jour et nuit à 25 mètres de haut, se situe en plein devant leur habitat naturel, et que le bâtiment en projet dépassera les normes admises en termes de pollution sonore et de pollution lumineuse la nuit.
Enfin, le futur bâtiment "Green Dock", s’il se fait, privera la zone Natura 2000 de quasiment tout ensoleillement au cœur de l’hiver. (Ces deux derniers points sont minimisés dans les documents promotionnels fournis par le promoteur.)
Bref, pollution visuelle, pollution atmosphérique, pollution sonore et pollution lumineuse : le projet "Green Dock" constitue une menace directe pour un des derniers véritables îlots de fraîcheur et de biodiversité de la petite couronne. Si ce bâtiment est construit, il interrompra la continuité des trames verte, bleue et noire, dont la préservation doit être un objectif prioritaire, selon les grands textes de cadrage (SRCE, SCOT et autres SDRIF-E).
Et tout cela pour quoi ? Puisque les externalités négatives sont si nombreuses, se demande-t-on, qu’est-ce que l’on pourrait gagner ?
Les promoteurs de ce projet nous disent que la collectivité en aurait "besoin". Mais c’est une affirmation arbitraire, corroborée par rien, et qu’ils échouent à justifier. Mettre en avant un "besoin" n’a aucune valeur si on ne précise par le paradigme dans lequel se situe ledit "besoin". Or, le paradigme en question, nous voyons bien que c’est celui de la "croissance infinie", de la compétitivité industrielle de la France, de la surproduction et de la surconsommation, de l’acheminement toujours plus rapide de marchandises à domicile à travers un réseau bétonné d’entrepôts et de camions. C’est le e-commerce et sa tyrannie de l’immédiat pour des denrées non-périssables, une tyrannie de l’immédiat qui n’existerait pas si l’on ne construisait pas des structures qui la permettent. Autrement dit, le projet "Green Dock" ne répond à aucun "besoin", sauf ceux qu’il va créer par son existence-même.
Il est l’archétype du Grand Projet Inutile, reposant sur un modèle de développement non-soutenable pour la planète et en voie d’obsolescence. Ce modèle est adossé à une idéologie, celle de l’industrialisme, qui consiste à postuler que tout ce qui va dans le sens du développement industriel est bon par nature pour la société, sans aucune considération pour la vie concrète des territoires et pour les défis environnementaux de notre époque.
L’autre avantage de "Green Dock" selon ses promoteurs se situerait au niveau de l’emploi. Est-ce justifié ? Si l’on prend en compte que : ce seront essentiellement, non des créations brutes, mais des relocalisations d’emplois (comme toujours avec les entrepôts géants) ; que ces emplois seront de mauvaise qualité (pressurisés, sous-payés, comme c’est le cas le plus souvent dans les cycles de la grande industrie et de la livraison) ; que ces emplois hyperspécialisés ne bénéficieront pas aux locaux (Gennevilliers étant l’archétype de la "ville dissociée", où l’habitant ne travaille pas et où le travailleur ne réside pas) et que la plupart des employés de "Green Dock" n’habiteront pas à proximité du site (et viendront donc avec leurs voitures) ; si l’on prend en compte, enfin, que de toute façon, de l’aveu même du promoteur lors de la réunion de clôture du processus de concertation, la plupart des tâches de l’entrepôt sont amenées à être automatisées, suivant en cela l’évolution technologique des entrepôts logistiques, on voit que le bénéfice pour la société est à peu près nul au niveau de l’emploi.
Ce projet nous interpelle également au niveau de la stratégie de communication adoptée par ses promoteurs. Notamment celles de son maître d’ouvrage, l’entreprise Goodman, qui semble penser qu’il suffit d’insérer le mot "green", ou des éléments de langage "vertueux", pour rendre écoresponsable un projet à ce point démesuré et polluant. De même, il ne suffit pas de l’appeler "dock" pour que ce gigantesque entrepôt routier se transforme en entrepôt fluvial, ce qu’il ne sera qu’à la marge. En somme, ce projet n’est pas "green" et il n’est pas vraiment un "dock", donc il faut soit changer radicalement le projet, soit changer de nom.
Car, si un projet aussi absurde se concrétise au nom de l’écologie, alors quel signal enverrait-on ? Cela voudrait dire que vraiment tout est permis pour les promoteurs en région parisienne, et qu’un léger greenwashing de façade peur servir de prétexte pour intensifier la bétonisation, aux dépens des villes, des habitants, de la nature et de la biodiversité.
Mais il serait vain de reprocher à Goodman cette stratégie de communication, parce que Goodman est une entreprise privée, et que sa seule fonction, c’est de maximiser son profit sur le marché spéculatif de la logistique ; un marché qui ne sert pas seulement à stocker des marchandises, mais constitue également un secteur juteux en termes de placements financiers. En tentant de remaquiller en vert un projet immobilier prédateur, Goodman poursuit donc son intérêt particulier, et dans le système capitaliste dans lequel nous vivons, c’est dans l’ordre des choses.
Il est permis de s’étonner davantage des contradictions du commanditaire de ce projet, l’établissement public Haropa Port, qui lui est censé avoir de son côté la responsabilité de l’intérêt général. Comment Haropa Port peut-il, comme il le prétend à grands renforts de vidéos officielles, veiller à la préservation de la biodiversité en Île-de-France, et notamment des espèces d’oiseaux protégées du site de Gennevilliers, et en même temps commanditer une muraille de Chine industrielle de 30 mètres de haut, en verre, avec des serres sur le toit, éclairée 24h/24, avec les nuisances sonores d’un défilé permanent de poids lourds sur une rampe de 25 mètres de haut, un édifice qui va couper leurs trajectoires de vol des oiseaux, perturber leur tranquillité, et les priver du soleil en hiver ? Avec le projet "Green Dock", Haropa Port se place donc en contradiction manifeste avec les principes de préservation de la biodiversité de l’axe Seine dont il se proclame par ailleurs le défenseur.
Cela, alors même que l’appel à projets lancé pour l’occupation de la parcelle ne comprenait aucune injonction au gigantisme et à la surdensification, mais également aucune mention de la zone Natura 2000 juste en face, qui n’a donc pas été prise en compte par Goodman au moment de la conception du projet.
C’est peut-être la raison pour laquelle cet appel à projets, les associations de riverains et de défense de l'environnement ne l'ont obtenu qu’après de multiples demandes laissées sans réponse par Haropa Port, ce qui nous a forcés à saisir la CAD. Car en effet, Haropa Port, bien loin de sa revendication de transparence à l’égard du public, a sciemment joué la carte de l’opacité, et d’ailleurs effacé des documents communiqués aux citoyens toutes les informations sur les projets reçus.
Par ailleurs, le processus de soi-disant "concertation" engagé avec le promoteur et les riverains durant l'année 2022 a laissé ces derniers extrêmement insatisfaits et interloqués : il s'apparentait à un simple exercice de communication, qui a laissé sans réponses des questions cruciales, une concertation "de façade" dont le promoteur et le commanditaire se sont pourtant enorgueillis.
Un des grands principes de l’écologie, c’est de chercher à exploiter l’existant avant de construire du nouveau. C’est pourquoi le projet « Green Dock » XXL et ses 90.000m2 interroge, sachant que dans le même temps, sur la seule commune de Gennevilliers, à l'heure actuelle, il y a 70.000m2 de surfaces d’entrepôts vacants.
Bref, même quand on ne souhaite pas "artificialiser" de nouvelles terres, d’autres solutions existent, et il semble qu’un nouvel entrepôt aux dimensions plus modestes et véritablement axé sur le transport fluvial des marchandises, serait une solution plus vertueuse du point de vue écologique, et plus respectueuse de la vie alentour.
C’est pourquoi nous témoignons de notre indignation envers ce projet hors-sol, inadapté à son environnement, obsolète au regard des futurs défis environnementaux, un projet des années 1960 recyclé en 2024 avec un vernis "green", qui, s'il se faisait, sinistrerait un paysage entier, comprenant notamment une zone naturelle protégée, et engagerait sa zone urbaine alentour dans plusieurs décennies de lourdes contraintes pour les habitants et la biodiversité.
► Contribution n°177 Anonyme Déposée le 22 octobre 2025 à 01h51
Bonjour,
Ce projet est de construire un entrepôt. Pour réaliser ce projet il faut acheminer des tonnes de matériaux afin de procéder aux travaux. Un espace au sol conséquent est nécessaire pour ce projet.
Le déplacement de tonnes de matériaux va émettre énormément de carbone.
Ce projet fera augmenter le pourcentage de zones artificialisées de la région.
Les entrepôts stockent des produits qui par leur fabrication et leur transport émettent aussi énormément de carbone.
Le changement climatique est la dernière préoccupation des sociétés cachées derrière ce genre de projets pharaoniques.
Les gens ne sont pas dupes. Ce n'est pas parce que le projet a le mot "green" dans son nom que ça le rend respectueux de l'écologie. Si j'osais je dirais que vous prenez vraiment les citoyens pour des imbéciles. On vous voit. Et c'est encore l'argent public qui va "subventionner" des constructions qui ne feront que polluer l'environnement visuel des habitants (qui a envie de voir un entrepôt tous les jours?), sonore par l'agitation engendrée par les travaux puis les acheminements quotidiens par camions, polluer les corps par l'émission de carbone et les futurs emplois précaires crées pour faire fonctionner cette machine-entrepôt. Ce sont les impôts des citoyens qui vont payer pour tout ça. Et nous, citoyens, on n'en peut plus, on ne veut plus de ce genre de projet.
Les grandes entreprises sont responsables des émissions carbones qui sont la cause du changement climatique que nous devons déjà affronter: des grêlons de la taille de balles de tennis, des tornades (cf Emecourt il y a quelques jours), des inondations. Nous souffrons de la chaleur étouffante à chaque canicule, de plus en plus fréquentes. Comprenez bien que nous, citoyens lambda, n'avons pas de climatisation, et notre argent public devraient servir à aménager des bureaux qui eux en auront? Respectez-nous. C'est d'hôpitaux et d'écoles publiques en bonne santé dont nous avons besoin.
Notre quotidien est déjà assez dur comme ça. On ne veut pas de greendock. Laissez-nous tranquille.
► Contribution n°176 Par VALON Didier Déposée le 21 octobre 2025 à 22h43
À l'attention Madame Annie POIRET, Présidente de la commission d'enquête concernant la demande d'enregistrement au titre de la législation sur les ICPE et de la loi sur l'eau et demande de délivrance d'un PC pour réaliser et exploiter une plateforme de logistique urbaine à étages multimodale au 22-28 route du Bassin n°6 à GENNEVILLIERS.
Madame,
La date de clôture de l’enquête publique que vous supervisez se termine le vendredi 14 novembre à 16h00. Elle est prévue pour durée 31 jours.
31 jours pour que le publique concerné par ce projet puisse déposer un avis sur le registre dématérialisé.
31 jours pour lire, analyser, vérifier, critiquer ou commenter 54 documents pour un nombre totale de 4650 pages à consulter dont une étude d’impact de plus de 530 pages, une étude de dangers de presque 340 pages, un plan de gestion et analyse des risques résiduels prédictives de 480 pages ou encore un volet faune flore de l’étude d’impact environnementale de plus de 300 pages pour citer quelques exemples.
31 jours pour se familiariser avec une liasse de plus de 40 plans à étudier.
Cela fait déjà 7 jours, à temps plein, que nous nous penchons sur ce dossier et il paraît clair aujourd’hui qu’il nous faut une armée d’analystes pour intégrer toutes les informations contenues dans ces 54 documents.
Aussi, nous demandons une prolongation de délai de deux semaines pour pleinement prendre connaissance de tous les tenants et les aboutissants du projet afin d’être en capacité de délivrer un avis impartial, équitable et sans préjugés.
En vous remerciant par avance pour votre compréhension.
Cordialement Didier Valon - Secrétaire général de FNE 92
► Contribution n°184 Anonyme Déposée le 22 octobre 2025 à 11h22
Madame, Monsieur,
Je vous exprime aujourd'hui mon opposition à ce projet délétère pour le développement juste et durable de la commune de Gennevilliers et alentours.
Il existe déjà des darses pour connecter le transport fluvial, un entrepôt de 650m de long si près des berges est une hérésie écologique d'un autre temps et le projet devrait être abandonné pour réfléchir à un moyen plus sobre et juste d'améliorer l'économie locale et la situation des habitants et habitantes si c'est bien là votre objectif.
Autour de cet entrepôt, seulement 10% du transport additionnel attendu serait fluvial avec a contrario une forte augmentation du trafic routier (+2500 véhicules par jour) ce qui pose de nombreux problèmes d'intérêt public et contredit le discours autour de ce projet supposément "Green" .
Le fait que ce méga projet soit soumis à autorisation ICPE et IOTA montre le consensus sur les graves dangers pour la santé, la sécurité publique et l'environnement. Il résulte que l'intérêt privé de l'empire logistique et des multinationales qui la composent ne peuvent pas justifier un tel sacrifice pour le bien commun.
Je vous remercie de la prise en compte de ces inquiétudes et arguments dans votre décision,
Bien à vous,
► Contribution n°186 Par Hostbaek Karima Déposée le 22 octobre 2025 à 14h09
Ce projet Green Dock dont la portée écologique ne réside que dans son nom, en bordure de Seine et face à une zone Natura 2000, est en totale contradiction avec les impératifs écologiques actuels.
Nous ne pouvons promouvoir la re naturalisation tout en impactant une zone rare de bio diversité, en bordure de Seine, alors que du côté Argenteuil, la municipalité s'est battue pour reprendre l'usage du chemin de halage à l'industrie. C'est ubuesque.
La zone de préservation Natura 2000 est un refuge d'espèces protégées d'oiseaux mais également d'espèces nocturnes (chauves souris). Les pollutions sonore, lumineuse et atmosphérique perturberont le cycle de la vie de la faune, à l'endroit même où nous disons la protéger.
Quant à l'impact sur l'humain, à un moment où nous savons l'urgence d'une correction de direction, l'augmentation du trafic routier dans une zone déjà saturée, dans laquelle il est déjà difficile de circuler, est un non sens écologique puisque ce projet nous présente une bétonisation massive, un impact paysager gigantesque et conditionne une fois de plus les habitants de la boucle nord à supporter largement l'industrialisation de la banlieue de Paris.
Ce projet Greendock ne serait il pas seulement un "très bon coup" pour ce promoteur ?
il accentuera davantage le trafic routier, qui plus est de camions, dans un territoire dense et déjà très chargé. J'ai du mal à identifier le green dans ce projet.
Je suis triste de voir que les mairies ne réfléchissent pas à un aménagement moins lourd au sein du Port plutôt que de jouer le jeu du gigantisme industriel.
Je souhaite ardemment que ce projet soit abandonné.
Je vous remercie de cet espace d'échange.
► Contribution n°213 (Web) Anonyme Déposée le 23 octobre 2025 à 11h54
Je développe, je n’ai pu le faire précédemment.Le projet Greenfock n’a pas lieu d’être. Pour la protection de notre environnement en banlieue Nord. Pourquoi cette zone au Nord du département devrait servir la métropole .Le port de Gennevilliers avec ses darses et sa fonction ferroviaire suffiraient . Le transport fluvial mis en avant ne représente qu’un faible pourcentage.Les camions sont à 90 % utilisés ( pollution et impact sur les accès routiers)Une main d’œuvre sous payes, un travail nuit et jour avec principalement des incidences nuisibles dur la Zone Natura 2000 de l’Ile Saint Denis.Les oiseaux ont besoin des abords de l’eau tranquille pour nicher, se reproduire ( cygnes, poule d’eau…) et c les Cormorands ne survivront pas à l’ombre deporté sur leur habitat.Ils ont besoin de tranquillité et de lumière naturelle pour sécher leurs ailes.Que dire des martins-pêcheurs et ses comparses que le bord de l’eau respecte tant que les berges leur offrent un habitat naturel.C’est une mise en danger des espèces!
Enfin cette banlieue est suffisamment touchée par la pollution et ses maladies respiratoires.
En tant qu’habitante du fleuve à VLG, les bords de Seine doivent être respectées et se souvenir du peintre Alfred Sisley ( ses peintures)qu’une « « « Promenade bleue « des bords de Seine ,si chère au Departement des Hauts de Seine , ne pourra plus être mise au banc du respect du Patrimoine Historique.
Pour tout ceci, j’espère que ce projet Greendock que nous denoncons depuis 2 ans , ne verra pas le jour.
Toutes nos intentions écologiques doivent mettre en avant un écosystème avec les valeurs de ses habitants, de la région.
Merci.
Habitante de la voie d’eau et adhérente de PALF.
► Contribution n°222 Par Élise Déposée le 23 octobre 2025 à 17h29
Je pense que des entrepôts démesurés, qui provoquent, ensuite, l'invasion de camions pour achalander les commerces destinataires, ne sont pas adaptés en zones urbaines déjà surconstruites et saturées par la circulation automobile. Les effets désastreux d'une telle pollution de l'air, mais aussi sonore, visuelle... vont à l'encontre des préoccupations citoyennes actuelles de protection de la santé publique et de préservation de l'environnement. Alors qu'à proximité, la ville de Paris porte des projets ambitieux pour renaturer le plus possible et préserver une biodiversité mise en péril par les activités humaines, cette option semble complètement archaïque. Au regard de cela, ce qui me dérange également, c'est ce "sacrifice" de la banlieue nord, de son cadre de vie et de ses habitants : on tente de limiter la circulation dans Paris intramuros, pour mieux la reporter dans sa périphérie, au lieu d'accompagner ce mouvement initial, et de l'amplifier pour le bénéfice de tous les Franciliens, sans aucune distinction géographique. Un tel projet n'aurait sûrement pas été proposé en amont, ou dans des communes plus nanties, ou encore dans la partie parisienne des bords de Seine. Toutes les philosophies politiques et économiques actuelles semblent aller dans le sens d'une rationalisation, d'une optimisation des infrastructures existantes, éloignées des surproductions et "surconstructions" datées, énergivores tant dans leur réalisation que dans leur fonctionnement. Des lignes ferroviaires existent déjà pour le fret, qu'il suffit d'utiliser, d'adapter. A l'heure du Grand Paris Express pour les voyageurs il ne semble pas aberrant de souhaiter que les marchandises désertent également les routes et rues au profit du chemin de fer. La question finale est, encore et toujours de savoir si le pouvoir politique est capable de tenir tête aux intérêts économiques et financiers privés, ne faisant alors que porter la voix des citoyens qui l'ont élu ou s'il est atteint d'un Alzheimer contracté au lendemain de son élection.
► Contribution n°230 (Web) Anonyme Déposée le 23 octobre 2025 à 18h33
Bonjour,
J'apporte une contribution à cette enquête publique en tant qu'habitant de Paris fréquentant régulièrement les berges de Seine, y compris à Gennevilliers, l'Île Saint Denis et Épinay-sur-Seine, mais aussi en tant que chercheur s'intéressant aux politiques de la Seine et à l'avenir du fleuve.
Après lecture des informations concernant le projet et des différentes enquêtes le concernant, il semble clair que l'entrepôt apporterait des dommages irréversibles aux berges de Seine, à ses êtres vivants, ainsi qu'à ses riverain.e.s. La zone Natura 2000 qui ferait face à l'entrepôt est l'une des plus précieuses d'Île-de-France et suscite l'intérêt de promeneurs, d'ornithologues et de naturalistes — un lieu d'autant plus rare que la banlieue nord est l'une des zones les plus artificialisées et Paris et sa couronne. L'entrepôt nuirait encore plus à l'accessibilité démocratique et populaire aux espaces de nature, en entravant encore plus l'accès aux berges de Seine, ce qui est contraire aux politiques de réconciliation des habitants avec le fleuve actées aux échelles nationales et municipales, décisives pour la qualité de vie et pour l'adaptation au changement climatique.
Aussi, il apparaît que les documents communiqués concernant le projet Green Dock sont profondément trompeurs. La velléité fluviale supposée par le nom du projet est contradictoire avec des projections dépendantes envers les camions pour plus de 85% des flux. Il n'est de toute façon même pas sûr qu'une stratégie fluviale de masse soit stratégique, étant donné les difficultés que rencontre le secteur (les objectifs de croissance ont rarement été atteints et le secteur devrait connaître encore plus de difficultés avec le changement climatique et des niveaux d'eau incertains). Les expertises sérieuses concernant une mise en adéquation des transports avec les objectifs climatiques de transport privilégient le ferroviaire sur le fluvial et les camions. D'autant plus qu'aucun report modal n'est observé si les politiques sectorielles ne sont pas associées à des fiscalités décourageant le routier — exactement l'inverse de ce qui est observé ici. La conséquence ne pourrait donc être qu'une augmentation de la saturation routière et de la pollution de l'air, pourtant l'un des premiers facteurs de mortalité en France : l'évaluation la plus récente faite en Île-de-France estime que la pollution de l'air cause chaque année 7 900 décès prématurés par an dans la région (Sabine Host et al., Mortalité attribuable à la pollution atmosphérique en Île-de-France, ORS- IDF et Airparif (2022)). Alors que l'intérieur de Paris fait des progrès concernant la pollution de l'air, des reculs en banlieue nord seraient une preuve de discrimination environnementale, voire de racisme environnemental — cela diminuerait bien sûr l'attractivité du territoire, mais, surtout, dégraderait la qualité de vie des habitants et raviverait les sentiments d'injustice.
Sur la Seine, la visée d'une montée à l'échelle de la logistique est d'autant plus absurde que les grands projets d'aménagement de la Seine pour la rendre similaire aux canaux hollandais ou belges ne tiennent pas : les milliards d'investissements publics concernant le Canal Seine Nord Europe sont intenables, en plus d'être absurdes, sont intenables dans un contexte de crise budgétaire ; le projet de mise à grand gabarit de la Seine fait aussi face à une forte mobilisation citoyenne et à des contre-expertises économiques ; cela, alors même qu'il est de notoriété publique que VNF manque de fonds pour ces projets (https://www.reussir.fr/ladepeche/les-difficultes-financieres-de-vnf-pourraient-conduire-une-hausse-des-couts-du-fret-fluvial) et que Paris se refuse à se transformer en autoroute à méga-barges — celle-ci a même désormais intérêt à agir en justice contre les projets de méga-navigation, étant donné le besoin de maintenir la baignabilité de la Seine. Et il n'est pas du tout impossible qu'une crue décennale voire centennale rappelle dans les prochaines années que ces projets sont incompatibles avec l'évolution du climat et avec les risques impliqués (https://theses.hal.science/tel-00123255/document).
L'argument de l'emploi pourrait être le plus convaincant si les travailleurs concernés étaient favorables au projet : les mobilisations des syndicats et les enquêtes auprès des travailleurs prouvent que ce n'est pas le cas. Alors au lieu d'essayer de rendre acceptable un projet indigeste, pourquoi ne pas renverser la logique et consulter les premiers concernés pour inventer un projet dont l'emploi et les bénéfices citoyens seraient les priorités ? Cela, en prenant en compte la biodiversité, des trajectoires climatiques ambitieuses et une accessibilité populaire aux espaces naturels.
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire cette contribution.
► Contribution n°238 (Mairie de Villeneuve-la-Garenne) Par La commissaire enquêtrice - Emmanuelle GRANGE Déposée le 23 octobre 2025 à 18h51
Merci de prendre en compte les éléments en pièce jointe.
► Contribution n°239 Anonyme Déposée le 23 octobre 2025 à 18h58
Greendock : le Canada Dry du “Green”
Il n’a de vert que le nom. Sous couvert d’écologie, Greendock perpétue les vieilles recettes : béton, pollution, précarité.
La banlieue nord sert encore de territoire sacrifié au cœur de la capitale. Dire oui à Greendock, c’est dire oui à des emplois sous-payés, à des horaires décalés, à une pollution accrue de l’air, de l’eau, du ciel et du silence. C’est piétiner l’avis défavorable de la MRAE et condamner la faune locale — chardonnerets, cormorans, martins-pêcheurs — au profit d’un mirage industriel repeint en vert.
Greendock est une imposture écologique et sociale.
Je ne plaide pas pour l’idéalisme, mais pour l’idéal : celui du bon sens, du respect du vivant et de la cohérence.
Un bord de Seine doit rester un lieu où l’eau rencontre la terre, où les bateliers saluent les promeneurs, où chantent les oiseaux et les sonnettes de vélos — pas un hangar à camions déguisé en progrès.
Refuser Greendock, ce n’est pas rêver d’un monde parfait, c’est simplement refuser de cautionner sa dégradation programmée.
► Contribution n°247 Anonyme Déposée le 23 octobre 2025 à 20h32
Objet : Avis défavorable concernant le projet Greendock
Introduction : Je souhaite exprimer mon avis défavorable concernant le projet Greendock, qui, selon moi, présente de graves inconvénients pour notre territoire et ses habitant·e·s.
1. Fracture territoriale : Le projet Greendock risque de créer des emplois précaires, dangereux et maltraitants dans le département des Hauts-de-Seine (92). De plus, il engendrera des externalités négatives telles que la pollution sonore, visuelle et atmosphérique, affectant directement les habitant·e·s du département voisin, la Seine-Saint-Denis (93). Ce projet réduit Gennevilliers à un simple territoire de service, alors qu'il est possible d'y promouvoir un art de vivre populaire, conformément aux thématiques évoquées par notre maire. Il est essentiel de confronter cette vision avec les contradictions qu'elle engendre.
2. Le projet fait fausse route : Le développement de Greendock entraînera une augmentation significative du trafic routier, avec plus de 1200 rotations de camions par jour, 24 heures sur 24. Cela aggrave la situation déjà critique en Île-de-France, où les canicules deviennent de plus en plus fréquentes. De plus, les 80 000 m² de greenwashing ne sauraient compenser les impacts environnementaux négatifs. L'absence de raccordement ferroviaire, qui est pourtant le moyen de transport le moins polluant, et le faible recours au transport fluvial (10% dans les projections les plus optimistes) sont des lacunes majeures. L'augmentation du trafic de péniches à gros gabarit menace également la biodiversité du fleuve.
3. Menace pour la faune et la flore locale : L'implantation de Greendock se situe à proximité de la seule zone Natura 2000 en milieu urbain d'Île-de-France. L'avis de la MRAE souligne formellement que la plateforme logistique causera des dommages irréversibles aux zones de nidification de l'Île Saint-Denis. De plus, la construction de bâtiments de 30 mètres de haut sur 600 mètres aura des conséquences néfastes sur la flore et la faune locales.
Conclusion : En tenant compte de ces préoccupations, je demande une réévaluation approfondie du projet Greendock. Je pose également des questions sur le dossier de consultation, notamment sur les mesures prises pour atténuer ces impacts environnementaux et sociaux.
► Contribution n°246 Par ISABELLE CARRÈRE Déposée le 23 octobre 2025 à 20h29
Je suis consternée par ce projet qui montre bien, s'il en est besoin encore, le peu de cas fait par les industriels et souvent les personnes "aux commandes" publiques, de plusieurs questions gravissimes qui se posent à nous toutes et tous, là, maintenant en 2025 :
- QUEL MONDE VOULONS-NOUS pour nous et les enfants d'ici et d'ailleurs ?
Une fois mis sur pied dans le port de Gennevilliers, le monstre « Greendock » aura besoin, pour fonctionner, de 1200 rotations/jour de camions, dans une région où la pollution de l’air est déjà responsable d’un décès sur dix. Un entrepôt de plus, dans une banlieue déjà saturée d’infrastructures logistiques, de CO2, subissant tous les dégâts écologiques et sociaux de projets absurdes destinés à servir la métropole.
Le territoire de la banlieue sacrifié au profit de la métropole, qui en subira les impacts sociaux, sanitaires et écologique. Toujours les mêmes qu'on bannit, qu'on repousse, qu'on ne loge pas décemment, dont on exploite les terres, les territoires, sans prendre soin d'elleux.
La société Goodman et Haropa, gestionnaire du port, ont sous-estimé les nuisances sonores et visuelles dont seront victimes les riverains. Elle n’apporte pas non plus les garanties suffisantes quant à la préservation de la biodiversité locale. Un site ornithologique est notamment menacé.
- QUAND CE CAPITALISME OUTRANCIER ET INSOLENT va être stoppé dans ses élans toujours plus fous ?
Un symbole de l’empire logistique, qui charrie une vague d’autres projets mortifères et accroît les flux routiers de marchandises.
Outre le flux incessant de bateaux et de camions attendu, ce qui s’annonce est une pollution lumineuse jour et nuit et une dégradation de la qualité de l’air pour le département des Hauts-de-Seine et son voisin la Seine-Saint-Denis.
Le promoteur décrit son projet comme « un incubateur d’innovations pour la logistique de demain » et vante une démarche vertueuse : un accès multimodal (routier et fluvial) sur un terrain déjà artificialisé et des panneaux solaires sur le toit. Pourtant on sait tous toutes qu'il s'agit d'un projet pharaonique, un nouveau grand projet inutile. Avec un verdissage (greenwashing) de bon aloi pour faire passer les pilules ; jusqu'au nom du dock qui n'a rien de vert !
- COMMENT LES HOMMES ET FEMMES POLITIQUES PEUVENT RENONCER À FAIRE LES BONS CHOIX ÉCOLOGIQUES INDISPENSABLES ?
Un entrepôt géant sur les berges de Seine en banlieue nord de Paris menaçant la biodiversité d’une zone naturelle.
Pourtant, saisie par le préfet des Hauts-de-Seine et le maire de la ville, l’autorité environnementale a étrillé le projet. Dans ses conclusions cinglantes, publiées fin avril, elle pointe du doigt de multiples failles et dénonce le gigantisme du projet et le manque de clarté concernant les conséquences écologiques du chantier.
En face du futur entrepôt : une zone Natura 2000, où nichent plusieurs espèces d’oiseaux protégées, qui pâtiraient jour et nuit de la pollution lumineuse et sonore. Sur la pointe ensauvagée de l’île, plusieurs espèces menacées ont trouvé refuge : le martin-pêcheur, la sterne pierregarin ou encore le faucon crécerelle, tous trois protégés par la directive oiseaux de l’Union européenne.
La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a identifié de nombreuses autres espèces nicheuses, hivernantes ou de passage sur ces berges : hirondelle de fenêtre, martinet noir, bergeronnette grise ou des ruisseaux, canard colvert, cygne tuberculé, gallinule poule d’eau, héron cendré ou encore des chauves-souris. Les pipistrelles communes ou de Nathusius, deux espèces sur la liste des mammifères protégés, empruntent ce couloir de la Seine. Une trame noire indispensable à cet animal nocturne.
Je demande instamment à toutes les femmes tous les hommes, de bonne volonté et ayant pour de vrai l'intérêt commun SUR LA DURÉE comme boussole, de faire renoncer à ce projet stupide.
Non pas que ce soit la seule lutte intéressante à ce jour, non pas que les pollutions autres, les expulsions et casses du vivant ne soient pas toutes également incroyables et mortifères, ..
Mais ce projet là est
comme les bassines, comme le canal à Compiègne, comme toutes les attaques à la vie,
à stopper, de toute urgence.
► Contribution n°250 Anonyme Déposée le 23 octobre 2025 à 22h52
►
Bonjour,
Et si on dépensait de l'argent pour des projets qui embellissent notre cadre de vie et celui des espèces animales et végétales qui nous entourent !
Ce projet ravagera les berges de Seine sur 650m de long, avec des constructions à seulement 4m de l’eau. Le bâtiment prévu fera 35m de haut, donc il mettra sous l’ombre la Zone Natura 2000 située juste en face (à 60m), autant dire qu'elle disparaitra sous ces conditions climatiques changées.
Le transport fluvial n'est pas LA solution moins carbonée, car il est important de considérer l'impact des huiles et mazout de mauvaise qualité utilisés par les péniches ainsi que les eaux grises et noires rejetées par ces mêmes péniches dans le milieu aquatique d'eau douce si RARE sur terre (moins de 1% des eaux douces). Le transport ferroviaire est largement moins impactant sur l'environnement et notre santé à nous aussi.
Ce transport fluvial couvrira 10% du transport de marchandises et ne remplacera pas suffisamment le transport routier car tout le reste se fera par camions (+2500 véhicules/jour).
Alors si Paris déploit des efforts colossaux pour rendre la Seine baignable, pourquoi priver les hauts de Seine de cela? Stop au gigantisme de ces projets.
Il serait temps de développer une vision du territoire, pour le territoire et centrée sur le bien-être de ses habitants et non pas sur le profit de quelques entreprises, notamment publiques qui parlent désormais de rentabilité (VNF et HAROPA pour ne pas les citer).
Ni à GENNEVILLIERS, ni NULLE PART!
► Contribution n°254 Par jocelyne stevani Déposée le 24 octobre 2025 à 08h48
Je m’oppose au projet Green Dock en raison de ses impacts graves et irréversibles sur la biodiversité et l’environnement local. Ce gigantesque entrepôt logistique, présenté comme « fluvial », sera en réalité majoritairement routier, aggravant la pollution de l’air et le trafic dans une zone déjà saturée.
Le site concerné se trouve à proximité immédiate de la zone Natura 2000 de l’Île-Saint-Denis, reconnue pour sa richesse écologique. La construction de bâtiments de 35 mètres de haut et de 90 000 m² provoquerait la destruction d’habitats naturels essentiels pour de nombreuses espèces protégées, ainsi qu’une dégradation importante du paysage des berges de Seine.
L’État français s’est engagé à travers la Stratégie nationale pour la biodiversité 2030 et la loi Climat et Résilience à protéger les milieux naturels et à atteindre le zéro artificialisation nette. Ce projet va à l’encontre de ces engagements et de la transition écologique que nos territoires doivent entreprendre.
La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) a déjà pointé de graves insuffisances dans l’étude d’impact. Ces remarques devraient conduire à un réexamen complet du projet, voire à son abandon.
Je demande donc aux autorités publiques de privilégier des alternatives réellement durables, respectueuses des écosystèmes et cohérentes avec les politiques environnementales nationales et européennes. La Seine et ses berges ne doivent pas devenir le prix à payer pour une logistique routière intensive
► Contribution n°276 Par Claire Dumont Déposée le 24 octobre 2025 à 10h47
Avis défavorable au projet
Ce projet présente une atteinte certaine à la biodiversité avec ces espèces présentent :
Poissons :
- 2 espèces sont protégées : le Brochet et la Vandoise ;
- 1 espèce avec un enjeu écologique très fort : l'Anguille européenne ;
- 2 espèces avec un enjeu écologique fort : le Brochet et la Bouvière
Oiseaux :
- Présence de 30 espèces protégées, dont 1 à enjeu localement très fort
(Serin cini), 2 à enjeu localement fort (Faucon crécerelle, Chardonneret élégant) et 11 à enjeu
localement moyen.
- Martin-pêcheur d’Europe qui y vit toute l'année
- Grand Cormoran
Les enjeux restent très fort pour le Serin cini et fort pour les oiseaux des milieux semi-ouverts se reproduisant dans la friche voisine non impactée.
La richesse de biodiversité étant déjà limitée dans cette zone urbanisée, prendre le risque de l'affaiblir d'avantage parait contre productif
Contribution n°277 (Web)
Par Val de Seine Vert
Déposée le 24 octobre 2025 à 11h02
L’association Val de Seine Vert, agréée pour la protection de l’environnement dans les Hauts-de-Seine, est défavorable au projet présenté.
………………………..
L’appréciation du projet Green dock doit être conduite dans le cadre, plus large, du port de Gennevilliers et des communes limitrophes. Chacun s’accorde à reconnaître que les 400 hectares du port sont aujourd'hui un îlot de chaleur au cœur de l’agglomération. Il importe donc de le renaturer massivement. Or les 6 hectares de fiches logistiques qui constituent l’assiette du projet présenté sont idéalement situés pour permettre à la nature d’entrer dans le port.
Une porte, pas un mur
Depuis plusieurs années les communes riveraines et l’EPT Plaine commune travaillent à la valorisation des berges de Seine. Ils souhaitent que les berges d’Epinay-sur-Seine et les parcs attenants soient classés en Zone naturelle régionale urbaine. Ils envisagent la création de parcs de loisirs nautiques, de sites de baignades, discutent de la préservation écologique du petit bras de Seine… Dès à présent des pratiques nautiques existent tel que le Rowing club (aviron) et le canoë-Kayak. Atout supplémentaire, une zone Natura 2000 est implantée, depuis 2006, à la pointe de l’île Saint-Denis. Ainsi un trésor de biodiversité s’épanouit aux portes du port. En renaturant les berges et les 6 hectares de friche on créerait une porte verte suffisamment importante pour qu’elle devienne ce que les naturalistes nomment “un réservoir” susceptible d’irriguer l’ensemble du port.
Au lieu de ça il nous est proposé un mur de 650 mètres de long et de 35 mètres de haut. C’est en contradiction avec le Schéma régional de cohérence écologique et même avec les préconisations du Schéma d’orientation et de développement durable du port.
Un nouveau projet
Val de Seine Vert est pour la densification des zones industrielles, y compris par la création d’entrepôts à étages, mais ils ne doivent pas être implantés sur les berges du fleuve. Les darses permettent d’utiliser la voie d’eau à partir de l’intérieur du port, c’est ce qu’il faut faire. Un nouveau projet doit être élaboré sur un nouvel emplacement. Des espaces se libèrent, comme le site de Véolia juste derrière le projet actuel, ils doivent être intégrés à la réflexion.
Ce nouveau projet devra être très différent de celui qui nous est présenté par Goodman. Il devra, avant tout, être un véritable hub logistique. Le projet actuel est d’abord routier, l’embranchement ferroviaire n’existe plus et moins de 15% du trafic est fait par la voie d’eau. D’après les estimations, 2 500 véhicules, dont 1 200 camions, pourraient circuler tous les jours sur un réseau routier déjà saturé. Cela aurait des incidences sur la qualité de l’air, sur le bruit et finalement, sur la santé physique et mentale des riverains.
Préserver le vivant
L'impact sur les populations riveraines est évident, il faut également prendre en compte la faune sauvage. Nous l’avons dit, le projet Geen dock est à proximité immédiate d’une zone Natura 2000, l’activité de l’entrepôt ne peut que lui nuire. La lumière, le bruit, l’activité vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jour sur sept… perturberont les oiseaux et plus globalement tout l’écosystème. Nous plaidons au contraire, avec les riverains et nombre d’élus, pour renforcer la biodiversité.
Nous sommes donc défavorable à ce projet et souhaitons que dans le cadre de l’Instance permanente de concertation (IPC), à laquelle nous participons, les usages et le fonctionnement du port dans son ensemble soit redéfini.
Pour l’association Val de Seine Vert
Luc Blanchard, vice-président
► Contribution n°278 Par Portevin Jeanne-Marie Déposée le 24 octobre 2025 à 11h05
Le projet Greendock est une aberration et une honte ! Comment les pouvoirs publics peuvent laisser cet entrepôt gigantesque se construire au bord du fleuve, en face d'une zone Natura 2000 alors que pas un jour ne se passe sans que scientifiques, experts, journalistes ne nous alertent sur le risque écologique et sur l'urgence de changer nos modes de faire, de construire, de consommer, etc.
Plaine commune et Argenteuil (soutenu par le Musée d'Orsay) ont achevé de grands travaux de renaturation des berges de Seine. Ils ont créé une promenade agréable et nécessaire pour les habitants de ces zones pas toujours faciles à habiter et l'on construit juste en face un gigantesque entrepôt routier !!! Ce projet c'est l'équivalent de deux stades de France et d'un immeuble de 12 étages, et pourtant, on ne cesse de rédiger des plans, d'organiser des colloques sur la nécessité de préserver le paysage. C'est à ne plus rien y comprendre.
Haropa Port est un établissement public. Comment peut-il encourager et soutenir un tel projet ?
Le projet est annoncé comme plateforme logistique intermodale, mais on sait que le fluvial ne représentera qu'une infime portion du transport et que ce sont des centaines de camions supplémentaires qui viendront polluer nos berges et encombrer un traffic déjà complètement bouché. Les habitants n'en peuvent déjà plus. Que va-t-il se passer ?
Greendock c'est du Greenwashing. Total vient d'être condamné. Espérons que le projet Greendock soit stoppé.
La biodiversité doit être protégée. Ce projet la met en danger. Tout comme les riverains qui vont être exposés à une pollution accrue (pollution atmosphérique (dioxyde d'azote, particules fines et benzène), pollutions sonore et lumineuse). Ainsi, ce projet contrevient à la liberté fondamentale reconnue par le Conseil d’Etat à vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Pour conclure, j'ai vraiment l'impression que le département des Hauts de Seine, un des départements les plus riches de France, vient asphyxier les habitants, la faut et la flore de la Seine Saint-Denis.
Ce projet ne doit pas se faire. C'est aller contre l'histoire.
► Contribution n°281 Par Bridet Jean-François Déposée le 24 octobre 2025 à 11h13
Je suis Vice-président de la region Centre Val de Loire en charge de biodiversité et des rivières et membre du comité de bassin Seine-Normandie, c'est pourquoi je suis tres informé et sebsi le aix questions affectant l'environnement de mes concitoyens. En l'occurence je pense que tout nouveau deploiement d'infrastructures, notamment de stockage, devrait être interdit au nom de la préservation de l'ecosysteme terrestre qui permet le maintien de la vie humaine . Plus précisément et plus localement la creation d'entrepôts en bord de Seine va aggraver l'intensite des trafics routiers à proximité et empecher la renaturation qui doit etre engagée en bords de Seine pour preserver l'habitabilité de Gennevilliers dans un.avenir climatique instable. La santé et le bien-être des gennevillois tiendra de plus en plus au voisinage d'espaces de nature et d'écosystèmes sains. C'est pourquoi les sites fluviaux doivent etre desormais réservés à la restauration ecologique pour offrir demain à nos concitoyens et à leur descendance les "services fondés sur la nature". La santé et la beauté de la.nature sont plus essentiels et vitaux que les objets jetables et superflus et les emplous précaires apportés contenus par des entrepôts qui.ne sont que de futurs friches industrielles. Nous ne.pouvons llus agir comme si les limites planetaires n'existaient pas.
► Contribution n°297 Anonyme Déposée le 24 octobre 2025 à 13h06
Je suis préoccupée par ce projet et ses atteintes négatives à la zone Natura 2000 de l’Île-Saint-Denis. Je suis inquiète pour la biodiversité, avec la destruction des habitats d'espèces protégées que les travaux vont provoquer. Les arguments qui défendent le projet de cette plateforme logistique ne m'ont pas convaincue, d'autres aménagements peuvent être imaginés sans toucher aux berges de la Seine, comme utiliser le réseau ferroviaire sous-exploité. Je suis fondamentalement opposée au projet Greendock à Gennevilliers et je souhaiterais que des alternatives soient étudiées pour faire de la logistique réellement "GREEN"...
► Contribution n°299 Par MJ Laquoc Déposée le 24 octobre 2025 à 13h20
Le projet Green Dock provoquerait une forte augmentation de pollution aérienne, sonore, pollution lumineuse. Ce qui entraînerait une augmentation des pathologies physiques et mentales de la population vivant aux alentours. Or, comme vous le savez, prévenir coûte toujours moins cher que guérir.
Il menacerait la dégradation de l’écosystème local, nombre d’espèces protégées seraient menacées. Nous humains sommes dans cette biosphère, et serons obligatoirement et négativement impactés par ces perturbations, par ces destructions.
Le projet est présenté comme un projet fluvial, mais en réalité il sera routier à plus de 90 %.
► Contribution n°300 Par Loic Le Mignot Déposée le 24 octobre 2025 à 14h29
Défavorable.
La construction de cet entrepôt géant en zone urbaine dense et à proximité de la seule réserve naturelle de Seine Saint Denis, aurait des impacts conséquents :
- sur la biodiversité locale, de la réserve ornithologique située directement face à l'entrepôt
- sur la pollution urbaine, en raison du nombre énorme de camions quotidiens indiqués par les estimations, sur des artères urbaines au trafic déjà dense
- sur la qualité de vie des riverains, par la dégradation d'une des dernières rares zones "vertes" de la couronne parisienne.
L'approvisionnement de l'entrepôt se fera à 85% par camions, greendock n'a de "vert" que le nom. Il s'agit d'une opération de greenwashing pour justifier un entrepôt démesuré correspondant à un modèle économique dont la pertinence n'est pas avérée au vu des enjeux du 21e siècle.
Ce projet va frontalement à l'encontre des travaux de renaturation des berges de Seine entreprises depuis plusieurs années par les commune de l'Ile Saint Denis et d'Epinay sur Seine.
► Contribution n°316 Anonyme Déposée le 24 octobre 2025 à 16h42
Bonjour,
j’aimerais vous partager mon inquiétude quant à la construction de cet entrepôt.
Je suis audonienne, j’ai grandi à l’Ile-Saint-Denis, et je fréquente le club d’aviron Rowing Club presque quotidiennement. La tranquillité de ces berges, l’environnement doit être respecté. Cet entrepôt aura pour conséquences un flux de bateaux incessant, la Seine ne sera plus navigable de manière sécurisée pour nos avirons, et les berges seront polluées, c’est désastreux pour notre environnement.
Merci pour votre lecture.
Bien cordialement,
Jeanne, 24 ans
► Contribution n°323 Par Hut Jean Déposée le 24 octobre 2025 à 17h29
►
Je suis résident en Seine-Saint-Denis, travaillant comme ornithologue en Ile-de-France.
A mon avis, ce projet est néfaste pour la tranquillité des oiseaux sur les berges de Seine en général, et d'autant pour les espèces utilisant l'Ile-Saint-Denis comme habitat de chasse et de reproduction (Cormoran, Martin-pêcheur d'Europe, Bergeronnette grise etc...), et va nécserraiement induire des destructions d'habitats pour les espèces vivant déjà sur le site (berges, ripisylve...).
Je suis également inquiet de l'augmentation du flux logistique et du traffique routier que va nécessairement engendrer la construction de cet entrepôt géant, engendrant forcément une pollution accrue, particulièrement nocive pour les habitants des villes voisines de Villeneuve-la-Garenne et de l'Ile-Saint-Denis, pour la région en générale ainsi que des nuisances sonores pour les habitants et la faune vivant à proximité.
► Contribution n°324 Anonyme Déposée le 24 octobre 2025 à 17h33
►
Observations et réserves sur le projet Green Dock – Port de Gennevilliers
Dans le cadre de l’enquête publique, je souhaite exprimer mes vives préoccupations concernant le projet Green Dock, notamment en raison de ses impacts sur l’environnement et le cadre de vie des riverains.
1- Impacts environnementaux
Artificialisation des sols : construction massive sur 90 000 m², suppression d’espaces naturels.
Biodiversité menacée : proximité des berges de la Seine et zones Natura 2000, risques pour la faune et la flore locales.
Pollution fluviale et microclimatique : manutention de marchandises et surfaces bétonnées accentuent les risques de pollution et l’effet d’îlot de chaleur.
2 - Nuisances pour les riverains
Nuisances visuelles : bâtiment imposant de 30 m de hauteur et 600 m de longueur, dégradant la vue sur la Seine et le paysage urbain.
Pollution sonore et lumineuse : activités 24h/24, flux de camions, éclairage industriel.
Circulation routière accrue : saturation des axes locaux, risques pour la sécurité des piétons et cyclistes.
Dévalorisation immobilière : perte de valeur probable des logements voisins ou ayant une vue sur le projet.
3 - Risques techniques et urbanistiques
Exposition aux crues et aux inondations : site en bord de Seine, vulnérable face au changement climatique.
Pression sur l’urbanisme local : concentration d’activités logistiques, limitant les projets urbains diversifiés.
Mesures écologiques à suivre : panneaux solaires et récupération de chaleur nécessitent un suivi strict pour garantir leur efficacité.
Malgré ses ambitions écologiques, le projet Green Dock présente donc des impacts significatifs sur l’environnement et le cadre de vie des habitants : atteintes à la biodiversité, nuisances sonores et visuelles, congestion routière et dévalorisation immobilière. Nous demandons que ces impacts soient rigoureusement évalués et réduits avant toute approbation.
► Contribution n°325 Déposée le 24 octobre 2025 à 17h37
Contribution citoyenne – Projet Green Dock, Port de Gennevilliers
En tant que riverains et citoyens concernés, nous souhaitons partager nos inquiétudes majeures concernant le projet Green Dock, prévu en bord de Seine.
1- Sur l'environnement et la nature :
Le projet entraîne une grande artificialisation du sol, avec un bâtiment massif sur plusieurs hectares, réduisant les espaces naturels du port.
Les berges de la Seine et zones Natura 2000 se trouvent directement menacées, mettant en danger la faune et la flore locales.
Les activités logistiques augmentent le risque de pollution de l’eau, tandis que la concentration de béton et de surfaces industrielles contribue à un effet de chaleur urbain.
2 - Sur la qualité de vie des habitants :
La taille imposante du bâtiment crée une nuisance visuelle importante, dégradant la vue sur le fleuve et l’esthétique du quartier.
Les activités 24h/24 et le trafic de camions génèrent du bruit et une pollution lumineuse qui perturbent le quotidien des riverains.
Le projet va augmenter la circulation routière, compliquer les déplacements locaux et créer des risques pour piétons et cyclistes.
La présence d’une telle plateforme logistique risque de faire baisser la valeur des logements situés à proximité.
3 - De nombreux risques techniques et urbanistiques :
Situé en bord de Seine, le site est exposé aux crues et aux inondations, avec une vulnérabilité accrue face aux événements climatiques extrêmes.
La concentration d’activités logistiques limite les possibilités de développement urbain diversifié, au détriment de l’équilibre du territoire.
Les mesures écologiques annoncées (panneaux solaires, récupération de chaleur) nécessitent un suivi strict pour être réellement efficaces et réduire l’impact global.
Pour conclure, nous reconnaissons les ambitions écologiques du projet Green Dock.
Cependant, les risques pour l’environnement, le paysage et le cadre de vie des habitants sont significatifs. Nous demandons que ces impacts soient réévalués et strictement encadrés avant toute autorisation de construction. Dans le cas contraire, le projet doit être abandonné !
► Contribution n°326 Par PM Déposée le 24 octobre 2025 à 17h40
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Nous, riverains et citoyens, exprimons notre forte inquiétude face au projet Green Dock.
Nature et biodiversité : construction massive en bord de Seine, menace directe pour les berges et les zones Natura 2000. Risque de pollution de l’eau et perte d’espaces naturels.
Cadre de vie : bâtiment imposant, dégradation visuelle du paysage. Nuisances sonores et lumineuses liées aux activités 24h/24 et au trafic de camions.
Circulation et sécurité : augmentation du trafic routier, saturation des axes locaux, danger pour piétons et cyclistes.
Valeur immobilière : présence d’une plateforme logistique industrielle risque de réduire la valeur des logements riverains.
Risques techniques : exposition aux crues et inondations. Mesures écologiques (panneaux solaires, récupération de chaleur) à vérifier dans la durée.
Nous demandons au pire que ces impacts soient strictement évalués et encadrés avant toute autorisation, afin de protéger l’environnement et le bien-être des habitants. Au mieux, nous souhaitons que le projet soit ABANDONNE.
► Contribution n°332 Par Le Caro Noémie Déposée le 24 octobre 2025 à 18h49
Plusieurs associations locales, engagées dans la protection de l'environnement et des habitants du territoire dénoncent ce projet qui porte atteinte à la qualité de vie des habitants (humains, faune et flore) de la boucle Nord de Seine et du nord de Paris. Le projet est hors sol et demande une surface démesurée (2 stades de France c'est énorme, et ça ne semble pas nécessaire). Il serait injuste que les efforts de préservation du caractère exceptionnel et de la richesse en faune et en flore des berges de Seine faits par les villes de l'Ile Saint Denis, la ville d'Epinay sur Seine et le département de la Seine Saint Denis, soient bafoués pour proposer un projet qui risque très fortement de mettre en péril les fragiles équilibres écologiques locaux.
Ce projet augmentera de manière significative le trafic dans ce secteur (déjà important), 85% du transport se fera in fine en camion. Ce trafic supplémentaire risque d'affecter toutes les villes voisines y compris Saint Ouen où je vis, et Villetaneuse où je travaille. Je laisse les avis critiques déjà faits en 2022 par un collectif d'associations en PJ ainsi que les pistes d'un contre projet. Il y a vraiment mieux à faire qu'un énorme entrepôt, qui nuirait aux espèces locales que l'on tente de protéger, et qui rajouterai de la circulation dans un territoire que les élus locaux et les habitants essaient désespérément de désaturer en pollution, trafic, bruit...
Documents joints : 68fbae1fec097_aviscritiquegreendock_collectifassociations.pdf (1.2MB)68fbae1fedbac_Pistes_contre_projet_greendock.pdf (0.2MB)
► Contribution n°350 (Web) Anonyme Déposée le 25 octobre 2025 à 00h11
GREENDOCK : UNE ÉTUDE D’IMPACT ERRONÉE !
1) Non prise en compte de la démolition dans l’étude d’impact
Dans son avis la MRAE écrit (piece-8-1-avis-de-l-autorite-environnementale, p. 16) :
« L'Autorité environnementale recommande d’actualiser l’étude d’impact en intégrant les démolitions, qui constituent une composante du projet… » conformément à l’article L.122-1 III du code de l’environnement
« lorsqu’un projet est constitué de plusieurs travaux, installations, ouvrages ou autres interventions dans le milieu naturel ou le paysage, il doit être appréhendé dans son ensemble, y compris en cas de fractionnement dans le temps et dans l’espace et en cas de multiplicité de maîtres d’ouvrage, afin que ses incidences sur l’environnement soient évaluées dans leur globalité »
Dans son mémoire en réponse, Goodman écrit (piece-8-2-memoire-en-reponse-a-l-avis-de-l-autorite-environnementale, p. 14) :
« Au cas présent, conformément à la convention d’occupation domaniale qui liait HAROPA PORT au précédent exploitant du site, même en l'absence du projet Green Dock, les bâtiments existants auraient été démolis. »
CE QUI EST TOTALEMENT FAUX !!!
Dans l’appel à projet d’Haropa port (p.5 document ci-joint) il est écrit:
« Le candidat est invité à préciser dans cette partie s’il souhaite ou non garder les ouvrages existants sur le site et comment ils les intègrent dans son projet d’implantation le cas échéant. Cette information n’est pas valorisée dans l’évaluation des candidats mais permettra à Ports de Paris de s’organiser avec le précédent amodiataire pour la démolition éventuelle des constructions. »
C’est donc bien le projet Greendock qui a nécessité la démolition de l’existant, Goodman ne souhaitant pas conserver et réhabiliter les anciens entrepôts. Cette démolition fait donc partie intégrante du projet et Goodman doit en comptabiliser les impacts sur la biodiversité et sur le bilan carbone.
Cette volonté de décorréler la phase démolition du reste du projet, conduit à sous-estimer nettement les incidences du projet sur l’environnement et à fausser les différents avis et autorisations. Goodman en choisissant un état initial post-travaux pour évaluer son projet biaise scandaleusement les études d’impacts.
C’est pourquoi la MRAE recommande également (piece-8-1-avis-de-l-autorite-environnementale, p.35) :
"L'Autorité environnementale recommande de quantifier précisément les incidences occasionnées par les travaux de démolition, notamment en termes de pertes d’habitats favorables pour les cortèges d’espèces concernées, et d’intégrer ces incidences à l’analyse globale du projet."
2) Prise en compte insuffisante des effets cumulés avec d’autres projets.
Le projet de « déconstruction de l’estacade des Mariniers et de création d’une base de loisirs nautiques » est situé à seulement 600m du projet Greendock, face également à la zone Natura 2000.
Dans le DDAE (annexe-5-volet-faune-flore-ei, p.230) Goodman présente ce projet de la façon suivante:
« Le projet a pour objectif la renaturation globale des berges en amont du pont d’Epinay, le confortement ou la restauration les berges à proximité. Un autre objectif sera de favoriser le développement de la vie piscicole et de l’avifaune »
Cette description faussée du projet, laissant croire à une véritable renaturation, omet étrangement la description des divers aménagements qui vont être réalisés, promenade haute, promenade basse suspendue, accès pêcheurs, artificialisation de 100m de berge avec la création d’un ponton de 200 m2, afin de développer les activités de loisirs nautiques. Il s’agira d’une transformation totale du linéaire de la Seine sur 500m, impactant très fortement le petit bras de la Seine et sa biodiversité.
Ce projet va cumulé avec Greendock de fortes pressions sur les écosystèmes aquatiques et sur la zone Natura 2000 qu’ils longent sur plus d’un kilomètre. De plus la concomitance de leurs travaux risquent d’aggraver les dérangements et les destructions d’habitats et d’espèces protégées, mettant en danger tout l’écosystème du site. Ces effets cumulés semblent ne pas avoir été pris en compte pour l’évaluation des incidences au titre Natura 2000.
Pourtant Goodman était au courant de ce projet de base nautique puisqu’il écrit (piece-0-3-prise-en-compte-de-la-concertation-dans-les-evolutions-du-projet-v2, p.4) :
« Pour garantir la compatibilité du projet avec la future base nautique située sur le petit bras de la Seine, toute circulation fluviale au départ ou à l’arrivée du site y sera interdite » Reglement_Appel_a_Projet_Haropa1.pdf
► Contribution n°399 Par Julie Déposée le 26 octobre 2025 à 15h31
Je m'oppose fermement à ce projet écocidaire.
Les berges de Seine sont un endroit privilégié pour que la faune et la flore puisse s'y abriter et s'y nourrir. Plusieurs espèces d'oiseaux y sont notamment protégés car en voie d'extinction. Ce projet colossal viendrait dénaturer le paysage, détruire l'habitat de nombreuses espèces et bouleverser cet écosystème qui est déjà fragile. C'est une aberration écologique et c'est encore une fois aux citoyens et aux citoyennes de devoir militer contre ce type de projet qui est un désastre pour les communs et l'intérêt général des riverains et toutes les espèces qui vivent sur ces berges.
Par ailleurs la construction de cet entrepôt géant impliquerait une densification de la circulation routière avec des centaines de camion qui feraient des aller retour chaque jour. Les effets négatifs sur la santé des particules fines est bien connu donc cela participerait à dégrader la santé des personnes qui vivent et travaillent au quotidien sur les abords de l'entrepôt, dont je fais partie.
Ce projet monstreux a des impacts négatifs indéniables sur la qualité de vie de tous les vivants humains et non-humains de ce territoire, ceux-ci ont été extrêmement bien documentés par des experts scientifiques, des écologues, des collectifs militants. Je ne comprends pas pourquoi la question se pose sachant que ce projet va à l'encontre du bien commun pour les intérêts économiques de quelques personnes.
► Contribution n°417 Anonyme Déposée le 26 octobre 2025 à 20h49
Le projet GreenDock, présenté comme une « plateforme logistique fluviale », n’est en réalité qu’un leurre : un gigantesque entrepôt de 90 000 m², long de 650 mètres et haut de 35 mètres, qui sera à plus de 90 % dédié au trafic routier. Une aberration, quand on sait que les berges de la Seine et les espaces naturels environnants sont déjà fragilisés par l’activité humaine.
Un projet destructeur pour la biodiversité
Les berges de la Seine abritent des écosystèmes précieux, notamment sur l’Île-Saint-Denis, classée en zone Natura 2000. Ce site accueille des espèces protégées, dont certaines sont déjà menacées par la fragmentation de leurs habitats. GreenDock aggraverait cette situation en détruisant des milieux naturels, en perturbant les corridors écologiques et en introduisant des nuisances supplémentaires (pollution lumineuse, bruit, pollution de l’air). Comment justifier la destruction d’un patrimoine naturel au profit d’un projet qui, sous couvert de « logistique durable », reposera massivement sur le transport routier ?
Des nuisances insupportables pour les riverains
La zone concernée est déjà saturée par le trafic. Ajouter un tel complexe logistique, c’est condamner les habitants à subir une dégradation de leur cadre de vie : augmentation des émissions de CO₂, bruit permanent, et une pollution visuelle qui défigurerait le paysage depuis le chemin de halage et les côteaux. La qualité de vie des riverains ne semble pas être une priorité pour les porteurs de ce projet.
Un avis environnemental accablant
La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) a elle-même pointé du doigt les failles du projet, soulevant une vingtaine de points critiques qui remettent en cause sa légitimité. Comment ignorer un tel signal d’alerte ? Les études d’impact semblent minimiser les risques, mais les conséquences, elles, seront bien réelles et irréversibles.
Pour une alternative respectueuse de l’environnement
Plutôt que de sacrifier des espaces naturels et la tranquillité des riverains, pourquoi ne pas investir dans des solutions logistiques véritablement durables ? Des infrastructures fluviales et ferroviaires optimisées, des entrepôts de taille raisonnable intégrés dans des zones déjà urbanisées, ou encore des projets de renaturation des berges : autant d’alternatives qui prouvent que le développement économique n’a pas à se faire au détriment de l’écologie.
Agissons ensemble !
Ce projet ne doit pas voir le jour. Il est encore temps de faire entendre notre voix pour défendre la biodiversité, la qualité de vie des riverains et une vision cohérente de l’aménagement du territoire. Mobilisons-nous pour exiger l’abandon de GreenDock et pour promouvoir des solutions qui concilient enfin économie et respect de l’environnement.
► Contribution n°447 (Web) Par David Teixiera Déposée le 27 octobre 2025 à 12h29
Bonjour,
Habitant d’Argenteuil depuis de nombreuses années j’aimerais vous faire part de la difficulté qu’éprouve les habitantes et habitants de cette ville et ses alentours à avoir accès à des espaces de quiétudes et de nature. Les habitant.es de cette ville n’ont pas accès à la Seine, il n’existe qu’un petit tronçon récemment rénové qui permet de se balader près du fleuve.
Ce tronçon, véritable îlot de biodiversité, offre la quasi unique possibilité de se couper un instant de la ville et de pouvoir profiter des éléments naturels nous environnant.
Le projet Greendock viendra priver les habitant.es d’Argenteuil de cette dernière possibilité. Il viendra de façon constante apporter bruit et lumière dans un endroit encore calme. Ce projet détruira ce qu’il reste de paysage à cet endroit.
Greendock est un projet absurde venant ajouter des flux là où il serait nécessaire de les réduire. Quelles infrastructures environnantes ne souffrent-elles pas de congestion, de surcharge ?
► Contribution n°468 Par ANNICK DESCAMPS Déposée le 27 octobre 2025 à 17h57
avis très défavorable au projet de plateforme logistique green parc.
Ce projet porte gravement atteinte à la qualité environnementale et dans un espace de ville déjà très saturé. Il réduira encore plus la biodiversité installée depuis plusieurs années sur le rive et la qualité de vie de tout l'environnement urbain déjà très dense. Il fait d'ailleurs l'objet d'un avis très critique de la Mission régionale d'autorité environnementale qui a examiné le projet et a soulevé de nombreux points de conflits et de nuisances irréversibles. Il faut préserver le secteur Natura 2000 voisin du projet et sur le parc des Chanteraines et sur lesquels il aura un impact désastreux. Il est, en outre étonnant de ne pas localiser ce projet sur la partie du port autonome de Gennevilliers qui est affecté actuellement par des activités industrielles et est bien mieux relié aux infrastructures diverses. Il faut préserver cette espace de respiration et de nature urbaine de toutes pollutions et trafic supplémentaires, c'est vital pour les habitants des communes environnates et trouver une localisation moins nuisibles pour cet équipement. Ecoutons pour une fois les usagers
► Contribution n°469 Par Durand Quentin Déposée le 27 octobre 2025 à 18h18
Je dépose un avis défavorable au projet Green Dock.
Ce projet, bien qu'annoncé comme vertueux, présente plusieurs problèmes majeurs.
- Impact écologique sous-estimé : le site est en bord de Seine, à proximité d’une zone Natura 2000. Le bâtiment de grande hauteur modifiera le paysage et perturbera la faune. Le trafic routier accru entraînera bruit, pollution et nuisances.
- Écart entre les promesses et la réalité : la part du transport fluvial restera marginale. Les labels "verts" mis en avant ne compensent pas la logique industrielle et carbonée du projet.
- Faux dilemme sur la friche : "redonner vie" à un espace déjà artificialisé ne signifie pas forcément construire un entrepôt géant. On aurait pu imaginer des usages alternatifs, culturels, naturels ou sociaux, qui profitent davantage aux habitants et au vivant.
Je demande une réévaluation du projet, incluant de vraies alternatives d’aménagement et une transparence complète sur les impacts réels.
► Contribution n°494 Anonyme Déposée le 28 octobre 2025 à 08h24
Bonjour,
Les rives de la Seine en aval de l'Île-Saint-Denis, et tout particulièrement leur versant sud, sont un véritable poumon vert d'une beauté rare et d'un calme ressourçant pour les très nombreux riverains de la zone.
J'aime m'y promener ou y faire du sport, c'est pour cette raison que ce coin d'Île-de-France m'attire depuis des années.
C'est avec tristesse et indignation que j'ai appris un projet de destruction des berges au profit d'un centre logistique.
Ne laissons pas un projet d'un autre âge tuer nos petits commerces, et bétonner nos derniers espaces naturels dans une métropole étouffante.
Merci d'entendre la voix des riverains, et des oiseaux
► Contribution n°495 Anonyme Déposée le 28 octobre 2025 à 08h32
Bonjour,
Alors que nous venons de dépasser récemment la septième limite planétaire et que nous devons absolument revoir nos manières d'aménager le territoire, ce projet vient à son échelle, tel du sel sur une plaie, accentuer l'érosion du vivant en Haut de Seine.
Si ce commentaire peut sembler naïf, car " le développement économique doit passer par des projets d'infrastructures" il n'est en réalité pas viable de voir les choses ainsi. Car comme à chaque fois, ce genre de projets est d'un autre temps. Ici, le cas d'une plateforme logistique dite fluvial, mais à elle était pensé avec les enjeux énergétiques de demain ? Composé à 90% de route, pas sûr que cela soit vertueux comme projet.
Nous avons de plus en plus besoin d'espaces capables d'accueillir une biodiversité, il en va de notre survie.
Et qu'on ne vient pas dire que ce projet limite son impact sur le biotope grâce à la présence de 20 000 m2 de panneaux photovoltaïques ... Cela serait du beau greenwashing.
Belle journée
► Contribution n°510 Par Viviane de Clippele Déposée le 28 octobre 2025 à 12h05
Totalement opposée au gigantisme de ce projet = 647 m de long, 60m de large et 34 m de hauteur. Ce qui donne deux stades de France l'un à côté de l'autre comme le montrent les photos. Un flux de 2500T/Jour et principalement par camions . Quel est l'étude de marché qui justifie ces flux gigantesques ? Et il n'y aura que 22% de fluvial.
La vue depuis l'autre côté de la Seine est totalement barrée au vu de la hauteur bien plus importante , 34 m, que les bâtiments actuels. Quelle honte de dénaturer nos paysages !
Quel sera l'impact de l'artificialisation à outrance des berges en cas de crue de la Seine ? Ou l'eau va t'elle s'infiltrer ? Ce qui ne va faire qu'augmenter les risques pour la population aux alentours.
Sans parler de l'impact sur la zone Natura 2000, zone spéciale oiseaux, et le ZNIEFF de Type 2?
La MRAE a produit 19 recommandations ... C'est beaucoup.
Comment peut-on envisager un projet d'un tel gigantisme alors que nous nous devons de préserver notre environnement pour les générations futurs ? Y aura t-il de l'argent public mis dans ce projet ? J'imagine que oui... alors que l'on cherche des milliards d'économie et que nos hôpitaux manquent cruellement de moyens. En espérant que les Services de l'Etat vont arrêter le gigantisme de ce projet....
► Contribution n°523 Par Lucas Rosant Déposée le 28 octobre 2025 à 15h06
Bonjour,
En tant qu'habitant d'une péniche sur le fleuve à proximité, je ne peux être que contre l'implantation de ce monstre démesuré qui nous est proposé. Je ne suis pas assez qualifié pour remettre en question les aspects économiques de la "chose", même si je reste persuadé que l'impact local sera négatif, avec un surencombrement des voies et rues (un pont étant par ailleurs déjà inutilisable, et aucun travaux entamé), et surtout aucun effet palpable sur l'emploi et le taux de chômage des riverains, ce type de services (logistique de transport du dernier kilomètre) se satisfaisant le plus souvent d'employer des personnes en situation précaires, en termes de statuts ou situation (comme de nombreuses études récentes le montre), et ne profite que très rarement au tissu économique et social local.
Par ailleurs, parmi les effets néfastes d'une telle implantation, notons plus particulièrement les effets écologiques, avec la pollution du à l'explosion des transports (fluviaux et routiers) sur cette zone déjà congestionnée, la destruction de facto de la zone Natura 2000 située juste en face sur le bout de l'île, l'empreinte carbone d'une telle construction, la disparition déjà effective de la colonie de cormorans (leurs nids ayant été bouchés préventivement l'an passé) et surtout l'impossibilité future des riverains de profiter de la rivière, qui deviendra surchargée. Ainsi, le club d'aviron devra fermer, et tout autre activité sportive, de plaisance ou ludique sera devenue trop dangereuse avec la circulation intensive de navires, jours et nuits.
Aussi, pour ces raisons, et d'autres, je suis, comme mes voisins plaisanciers, totalement contre cette énormité écologique et économique, dont les destructions corollaires à sa construction et son exploitation seront irréversibles.
► Contribution n°532 Anonyme Déposée le 28 octobre 2025 à 17h02
La plupart des arguments avancés par Goodman tombent à l'eau une fois confrontés aux faits. Il faudrait ne pas tenir compte d'autres projets qui ont vu le jour avec le même type d'arguments pour ne pas s'arrêter un instant sur une chose : comment un bâtiment de 600m de long, 35m de haut, 50m de large ne va pas durant sa phase de construction puis d'usage impacter la zone natura 2000 qui se trouve à 50m !
Alors que l'IDF ne manque pas d'entrepôts quel est le besoin d'en créer un énième avec quelques arbres et des panneaux solaires en guise de couverture écologique. Le fret maritime ne va pas se développer grâce à l'arrivée de cet entrepôt et ce tout simplement parce que le type de matières transportées par voie fluviale et par poids lourds ne sont pas les mêmes.
Nous sommes malheureusement encore et toujours dans un projet qui vise une rentabilité max, au détriment des écosystèmes et des populations avoisinantes et dans le seul but de renforcer la position dominante d'un acteur privé.
A 6km du site de Goodman est déjà entamée la construciton d’un entrepôt logistique similaire de 70 000m2, le projet CONNECT dans le 17e arrondissement. Comment défendre l’utilité stratégique de ce projet lorsque ce n’est qu’un doublon inutile ?
Aux pouvoirs publics qui ont la capacité d'annuler ce non sens, agissez, ayez du courage et pensez plus loin que la durée de votre mandat !
► Contribution n°576 Par Victoire dumont Déposée le 29 octobre 2025 à 22h21
Je m’oppose au projet Greendock pour les raisons suivantes :
1. Gigantisme et artificialisation des sols
• Le projet prévoit une emprise d’environ 90 000 m² répartis sur quatre niveaux, soit un volume exceptionnel dans le contexte urbain.
• Bien que développé sur une friche logistique, l’ampleur du bâti (hauteur jusqu’à ~30-35 m, longueur ~600 m) risque de créer un effet de masse disproportionné dans le paysage.
• Cela va à l’encontre, selon moi, d’une urbanisation économe en foncier et respectueuse de l’échelle locale.
2. Impact sur la biodiversité et milieux naturels
• Le site se situe en bord de Seine, en regard direct de la zone Île‑Saint‑Denis, labellisée Natura 2000, abritant des espèces protégées comme le martin-pêcheur, le faucon crécerelle, le grand cormoran.
• L’Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) note que l’étude d’impact proposée est insuffisante, que le périmètre d’étude est trop étroit, et que les effets cumulés, notamment sur la trame verte/bleue, ne sont pas correctement pris en compte.
• L’ombre d’un bâtiment aussi volumineux, le bruit, la lumière, l’activité logistique intensive risquent de fragiliser durablement ce corridor écologique.
3. Nuisances d’exploitation et transports
• Bien que l’argument multimodal (fluvial + ferroviaire) soit mis en avant, des éléments du dossier montrent que la part du transport fluvial pourrait être très limitée (≈ 15 %) et que le recours majoritaire au transport routier resterait élevé.
• L’étude de flux interne du projet prévoit un trafic routier supplémentaire important (camions, utilitaires légers, rampes d’accès à 4 niveaux).
• Cette augmentation du trafic routier dans une zone déjà marquée par des contraintes de circulation et de pollution pose un risque concret pour l’environnement et la santé des riverains.
4. Cohérence avec les objectifs environnementaux
• Le promoteur présente le projet comme « bas-carbone », favorable à la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN).
• Mais l’autorité environnementale relève que les données manquent pour évaluer réellement le bilan carbone, notamment les destinations des marchandises, les modes de transport des employés, les alternatives.
• Il est problématique d’appuyer un projet de cette ampleur sans transparence suffisante sur ses impacts réels.
5. Pertinence environnementale des flux logistiques
• L’évaluation du projet ignore la nature des marchandises concernées.
• Un transport dit « vert » n’a de sens que si les flux transportés sont eux-mêmes cohérents avec les objectifs écologiques et de sobriété.
• Si les marchandises proviennent majoritairement d’importations à bas coût et fort impact carbone (ex. produits non essentiels fabriqués en Chine ou ailleurs), le bénéfice environnemental du transport fluvial ou électrique devient dérisoire, voire contre-productif.
• Il est donc indispensable que le dossier précise le type de flux envisagé, leur origine, leur destination, et leur utilité réelle au regard des politiques de relocalisation et de réduction des consommations matérielles.
Conclusion :
En l’état, je considère que le projet n’a pas démontré qu’il respecte pleinement les principes “éviter-réduire-compenser”, ni qu’il offre une alternative véritablement soutenable dans ce contexte.
Je demande :
• que l’autorisation de construire soit refusée ou suspendue jusqu’à ce qu’une étude d’impact complète et indépendante soit publiée et validée ;
• que le projet ne soit pas développé si c’est pour transporter des produits inutiles à forte empreinte environnementale et produites dans de mauvaises conditions sociales ;
• que les garanties sociales, environnementales et sanitaires soient formalisées dans un engagement contraignant avant toute validation.
► Contribution n°596 Par Pôle Ecolo Île-de-France Déposée le 30 octobre 2025 à 11h48
Le projet Green Dock, porté par le promoteur Goodman et par Haropa Port (établissement public, gestionnaire des ports de Paris, Rouen et du Havre), est immense : 647 mètres de long, 60 mètres de large et 34 de haut. Prévu pour 2027, les travaux sont actuellement en cours bien que la population locale et associative continue à protester.
Il y a quelques mois, la Mission Régionale d’Autorité Environnementale d’Île-de-France a rendu un avis très critique à l’égard du projet, de sa mise en œuvre et des objectifs affichés. Nous, élu·es du Pôle Écologiste, nous sommes exprimé·es de nombreuses fois à l’encontre de ce projet qui aura un impact direct sur les communes à proximité : Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne, Epinay-sur-Seine, l’Île-Saint-Denis, Argenteuil et Saint-Gratien.
Green Dock est une immense plateforme de réception, stockage, préparation et distribution urbaine logistique de la taille de deux Stades de France. Des centaines de mètres carrés seront consacrés au stockage de marchandises, à un quai de déchargement pour du report modal. Tout cela a un coût très élevé : au moins 150 millions d’euros. Certes, aucune subvention publique n’est prévue, mais la réduction des redevances domaniales envers Haropa induit inévitablement une baisse de revenus pour cet établissement public.
Soutien aux contestations des riverain·es et des associations
Les oppositions sont nombreuses, à la fois au sein de la population mais aussi du milieu associatif. Ces dernières années, des pétitions, rassemblements et contestations ont émané des Soulèvements de la Terre, d'Extinction Rébellion, Stop Green Dock… Ce ne sont pas les seuls à critiquer le projet, certaines instances régionales le font également. C’est le cas de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) d’Île-de-France dont les arguments sont peu ou prou les mêmes que les nôtres.
La dimension colossale du projet est un des premiers arguments de celles et ceux qui critiquent le projet. Étendue sur 6,5 hectares, la plateforme abrite également un bâtiment de plus de 90 000 m2 sur plus de 12 étages. Le projet est titanesque !
Les riverain·es à proximité subiront la pollution, avant tout sonore. Pendant toute la durée du chantier (au moins deux ans), “la circulation des camions et des barges pour l’évacuation des terres est prévue”, cela, d’après le pétitionnaire, engendrera des nuisances pour les habitant·es mais aussi pour la biodiversité présente dans la zone Natura 2000. Une fois les travaux finis, le bruit ne s’arrêtera pas pour autant, il sera alors occasionné par les allers-retours de camions, de voitures et de bâteaux de jour comme de nuit.
D’après les estimations de la MRAe, une fois en activité, la plateforme verra circuler plus de 1 000 véhicules légers, à peu près autant de véhicules utilitaires et plus de 400 poids-lourds. Les sources de pollution seront multiples : atmosphérique, lumineuse et sonore. Les habitant·es ne seront pas épargné·es, même entre 22h et 6h du matin.
Un désastre écologique et social
La construction d’une telle structure à proximité d’une zone Natura 2000 est une aberration écologique et pour la biodiversité. Cet espace est un couloir de migration pour les Grands Cormorans et un habitat naturel pour le Faucon-Crécerelle, le Martin-pêcheur d’Europe et le Pigeon Colombin. Ce sont des espèces protégées que la sanctuarisation de cette zone permettait, jusque-là, de préserver. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) en a identifié d’autres qu’il est de notre devoir de protéger.
La dénomination Natura 2000 oblige l'État français à protéger la biodiversité présente sur le site. La Directive de l’Union européenne 92/43/CEE du 21 mai 1992 précise à propos du réseau Natura 2000 et des espaces consacrés : “Les États membres prennent les mesures appropriées pour éviter, dans les zones spéciales de conservation, la détérioration des habitats naturels et des habitats d’espèces ainsi que les perturbations touchant les espèces pour lesquelles les zones ont été désignées, pour autant que ces perturbations soient susceptibles d’avoir un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente directive”.
La construction et la pérennisation de cet espace portuaire à quelques mètres à peine d’une zone consacrée va à l’encontre de cette législation et du devoir de protection des espèces. Cela engendrera aussi inévitablement une artificialisation, une bétonisation du sol, or cela va à contre-courant des objectifs du ZAN. Détruire des espaces naturels existants pour les remplacer par un entrepôt logistique, et une perte pour tout·es et en particulier pour les habitant·es des quartiers populaires à proximité. Priver de nature et d’espaces verts les habitant·es d’Epinay-sur-Seine ou de l’Île Saint-Denis conduit à dégrader leur cadre de vie et amplifier l’injustice environnementale.
Une véritable plateforme de report modal ?
Green Dock est présenté comme une plateforme de report modal qui permettra de développer le trafic fluvial et de réduire celui routier. Nous ne pouvons que contester cet argument malhonnête. Il permettra avant tout de faire circuler toujours plus de camions. La circulation de bâteaux représentera à peine 15% du transport de marchandises. Cela favorisera même la présence de camions, avec les milliers de véhicules qui circuleront chaque jour, dans la région alors que nous souhaitons désengorger les routes. Bien que le projet prétende défendre le trafic fluvial, seules 22% des marchandises (en tonnes-kilomètres par an) arriveront par bateau. Cela paraît finalement très peu, moins d’un quart des marchandises, pour un argument sans cesse mobilisé par les promoteur·ices.
Le transfert du trafic vers le rail est également insuffisamment pris en compte dans le projet. La MRAe souligne que l’objectif étant de construire une plateforme multimodale, qu’il est donc nécessaire de rechercher encore davantage “le potentiel report modal vers le fret ferré”.
Le projet est présenté comme décarboné, or, l’avis rendu par la MRAe demande au pétitionnaire à la fois de “quantifier précisément les émissions de gaz à effet de serre générées ou évitées par la mise en place de solutions exposées” et de “préciser la part des énergies renouvelables dans le bilan énergétique du projet”. En effet, malgré l’image verte défendue par le projet, nous manquons d’éléments probants attestants de la valeur écologique de Green Dock.
C’est pour toutes ces raisons que les élu·es du Pôle Écologiste s’opposent à l’aboutissement du projet et demandent son arrêt immédiat.
► Contribution n°609 (Web) Par François, Alain Déposée le 30 octobre 2025 à 17h04
En tant qu’élu de la ville de L’Île-Saint-Denis, je suis opposé à ce projet GreenDock.
Tout d’abord, cet immense entrepôt mettrait en danger notre zone Natura 2000 ainsi que notre réserve ornithologique naturelle située à la pointe nord de notre île, sans oublier les espaces rares qui y ont trouvé refuge.
Ensuite, la municipalité a la ferme intention de mettre en place deux sites de baignade sur le petit bras de Seine de notre île, en partenariat avec la base de loisirs nautiques implantée dans le village olympique. La construction de cet entrepôt, ainsi que le trafic fluvial qu’elle engendrerait, perturberaient grandement notre projet de réappropriation du petit bras de Seine par nos habitant·es.
Par ailleurs, il me semble que le port de Gennevilliers est bien assez vaste pour ne pas « saboter » les berges et leur très grande biodiversité.
La réserve ornithologique
► Contribution n°648 Par Gaudin, Antoine Déposée le 1 novembre 2025 à 16h08
Au-delà de tous les problèmes posés par la taille pharaonique prévue pour cet entrepôt (impact sur la zone Natura 2000 juste en face et ses espèces d'oiseaux protégées, impact sur le trafic et la pollution de centaines de véhicules en rotation chaque jour sur des axes routiers déjà saturés, impact sur le paysage et le cadre de vie et de loisirs des habitants du 93, etc.), les visuels proposés par Goodman pour représenter son futur entrepôt sont mensongers.
A partir des documents fournis par le promoteur lors des réunions de soi-disant "concertation" avec les riverains (en fait une pure opération de communication à sens unique, où Goodman promouvait son projet tout en décrétant que sa taille était non-négociable, et ne répondait à aucune question sérieuse posée), les associations de riverains et de défense de l'environnement, étonnées de voir qu'à l'image de nouveaux bâtiments de 35 mètres de haut avaient à peu près la même hauteur que les précédents bâtiments de 12 mètres de haut, ont élaboré une petite expérience.
Rendues sur le site, elles ont envoyé des ballons à hélium à la hauteur véritable de 35 mètres, démontrant ainsi deux choses :
- les vues d'architecte fournies par Goodman sont mensongères (nous avons sur ces vues l'image d'un bâtiment qui ne dépasserait pas 15 mètres de haut) ;
- l'impact visuel réel du bâtiment "Green Dock", s'il est autorisé, serait gigantesque, un véritable effet "muraille de Chine" en plein devant le chemin de Halage d'Epinay et d'Argenteuil.
1. Vue d'architecte erronée fournie par Goodman
2. Vue des bâtiments précédents, hauts de 12 mètres environ
3. Vue d'architecte de Goodman où les futurs bâtiments de 30 ou 35 mètres font la même taille à
4. Envoi de ballons à hélium à la hauteur véritable de 35 mètres de haut pour voir l'impact ve
5. Impact véritable du futur bâtiment comparé à ce qu'en montre la vue d'architecte
6. Autre vue avec les ballons à hélium envoyés à 35 mètres de hauteur
7. Même vue que la 6. avec impact visuel véritable du futur entrepôt
8. Troisième vue avec les ballons à hélium envoyés à 35 mètres de hauteur
9. Troisième vue avec impact visuel véritable du futur entrepôt
10. Quatrième vue avec les ballons à hélium envoyés à 35 mètres de haut
11. Quatrième vue avec l'impact visuel véritable du futur entrepôt 2
► Contribution n°653 Par Calmet, Marine Déposée le 1 novembre 2025 à 19h20
L’association Wild Legal, engagée pour la reconnaissance et la défense des droits de la Nature en France, émet un avis défavorable au sujet du projet Greendock.
Ce projet constitue une menace grave pour l’intégrité écologique et paysagère du fleuve. Situé en vis-à-vis direct d’une zone Natura 2000, il priverait d’ensoleillement un espace naturel sensible et perturberait la faune qui y trouve refuge, notamment les cormorans et les martins-pêcheurs, en contradiction avec les principes de non-artificialisation des sols et de restauration écologique inscrits dans le droit français et européen.
La Seine n’est pas une simple voie d’acheminement pour les marchandises. Elle est une communauté vivante, un écosystème nourricier dont la santé conditionne celle des 18 millions d’habitants de son bassin. Garantir ses droits fondamentaux – à exister, à s’écouler librement, à ne pas être polluée et à se régénérer – n’est pas une idée abstraite : c’est une exigence écologique et sociale. Le projet Greendock va à l’encontre de ces principes, en aggravant la pollution de l’air, la congestion urbaine et la déconnexion entre les habitants et leur fleuve.
Alors que les collectivités voisines développent des projets de promenades, de baignades et de restauration écologique, et que vient de se clore avant l’été une Convention citoyenne sur les droits de la Seine, Greendock tourne le dos à l’avenir du territoire. Le Port de Gennevilliers dispose déjà d’infrastructures adaptées au transport fluvial et ferroviaire : rien ne justifie de sacrifier les dernières berges naturelles à un modèle économique dépassé et à un développement priorisant les profits financiers en sacrifiant l’intérêt général et des générations futures.
Au nom des droits de la Seine et du droit de chacun·e à vivre dans un environnement sain protégé par l’article 1er de la Charte de l’environnement, Wild Legal appelle les porteurs à abandonner ce projet et à soutenir des aménagements respectueux du fleuve, de la biodiversité et des habitant-es. Préserver la Seine, c’est préserver notre destin commun.
► Contribution n°657 Par Bichet Simon Déposée le 1 novembre 2025 à 23h43
Bonjour,
Le projet Green Dock d'entrepôt logistique en Seine-Saint-Denis pose selon moi de graves problèmes techniques, écologiques et sociaux qui justifient une opposition ferme.
- L'entrepôt Green Dock prévoit une part de trafic fluvial très faible, sans garantie contraignante, tandis que la majorité du trafic se fera par la route, générant plus de 1 200 rotations de véhicules lourds par jour. Cela va fortement aggraver la saturation du réseau routier local et l’exposition des riverains à la pollution atmosphérique (PM10, PM2.5, NO2).
- L'emplacement choisi, à proximité d’une zone Natura 2000 sur l’Île-Saint-Denis, menace directement les écosystèmes protégés, notamment des oiseaux (martins-pêcheurs, cormorans, sternes) et des chauves-souris. Je parle en connaissance de cause, puisque j'ai travaillé comme coordinateur du site de Lil'Ô, friche industrielle sur L'île Saint Denis en zone Natura 2000.
- L'étude d’impact environnemental est jugée insuffisante par l’Autorité environnementale.
- Le projet se veut exemplaire sur le plan écologique en s’appuyant sur l’argument de l’implantation d’une toiture végétalisée, mais ce dispositif est dérisoire au regard du trafic routier généré et du bâtiment construit. Je connais là encore le sujet puisque je travaille actuellement à la décarbonation des activités de la Croix-Rouge.
En conclusion, ce projet représente un modèle dépassé, incompatible avec les enjeux contemporains de résilience urbaine, de préservation de la biodiversité et de santé publique en Seine-Saint-Denis. Département dont la population a davantage besoin d'une valorisation du territoire plutôt que de nouvelles infrastructures logistiques.
► Contribution n°680 (Web) Par GENERATION ECOLOGIE 92 Déposée le 2 novembre 2025 à 20h10
Génération Écologie 92 tient à exprimer une opposition ferme au projet GreenDock, incompatible avec les objectifs nationaux et régionaux de transition écologique et de santé publique.
Ce projet d’entrepôt logistique géant, porté par Goodman sur le port de Gennevilliers, s’inscrit dans une logique obsolète de croissance matérielle et d’intensification du trafic routier, alors que la Stratégie nationale bas-carbone et la loi Climat et Résilience appellent à réduire les émissions et l’artificialisation des sols.
Plusieurs points posent problème :
Atteinte à la biodiversité : absence d’étude complète sur la zone Natura 2000 située en face du site, absence d’analyse saisonnière des espèces, notamment avifaunistiques.
Incohérence avec les documents d’urbanisme : le SODD du port interdit les activités industrielles nuisibles en bord de Seine ; le PLU impose une intégration paysagère que le projet ne respecte pas.
Impact climatique et sanitaire : l’augmentation du trafic poids lourds, le fonctionnement 24 h/24 et l’éclairage permanent contredisent les objectifs locaux de qualité de l’air et de sobriété énergétique.
Caution verte trompeuse : la « ferme urbaine » prévue sur le toit relève d’une stratégie de communication, sans modèle économique ni cohérence écologique, alors que les activités sous-jacentes sont fortement polluantes.
Au-delà des aspects techniques, ce projet symbolise le déséquilibre démocratique des décisions d’aménagement : une fois de plus, les collectivités et les citoyens sont placés devant un fait accompli au nom d’un développement économique court-termiste.
Pour toutes ces raisons, Génération Écologie 92 demande à la commission d’enquête :
de rendre un avis défavorable au projet GreenDock et d’engager une réflexion régionale sur la reconversion écologique des zones logistiques en Île-de-France, orientée vers la sobriété foncière, la production locale et la préservation du vivant.
► Contribution n°681 Par Tarik Benkhader Déposée le 2 novembre 2025 à 20h42
Je pense qu'il faut arrêter de voir géant, ce qui ne profite jamais aux habitants. Je travaille dans la RSE, et j'ai des amis dans la logistique. Pour ces raisons je suis contre ce projet.
- social : on veut des vrais emplois dont on soit fièrs, pas des boulots pour machines payés au lance-pierre ! La lutte contre les inégalités (priorité ONU/objectifs de développement durable) passe en grande partie par du travail digne, ce qui est rarement le cas dans le domaine de la logistique. Et notre banlieue concentre ces inégalité sociales et environnementales !
- biodiversité en danger : les berges bétonnées sont déjà un gros problème écologique qui amplifient les inondations, mais du trafic qui sera principalement routier (85% d'après le projet) aura un grand impact de pollution sonore, particules, hydrocarbures (il y a toujours des fuites), dès sa construction !
On ne se rend compte des problèmes qu'une fois qu'on a perdu ce qui est essentiel, sans biodiversité, pas de santé !
- je rappelle qu'on boit l'eau de la Seine, et qu'il est impossible d'enlever tous les polluants à grande échelle.
Nous consommons donc tout un cocktail de polluants qui s'accumulent dans notre organisme : métaux, particules industrielles, caoutchouc des pneus, perurbateurs endocriniens (dont plastiques), et polluants éternels. Une grande partie des maladies "du siècle" proviennt de ces cocktails de polluants, causant maladies hormonales, immunitaires (allergies ou plus systémiques), cancers (augmentation fulgurante chez les - de 40 ans). Il est aussi reconnu que le bruit permanant est un grand facteur de stress, qui dégrade les fonctions immunitaires et neurologiques.
- les véhicules électriques n'améliorent pas tous ces problèmes, juste moins de bruit, mais l'impact écologiques est seulement déplacé : du minage de pétrole à celui des minéraux de plus en plus rares (donc consomment de plus d'eau et énergie pour extraction) de l'autre côté de la Terre. Le rail reste le meilleur transport pour les personnes comme pour les marchandises.
► Contribution n°683 (Web) Par BOURLIOT Marine Déposée le 2 novembre 2025 à 22h54
En tant qu'habitante de Villeneuve-la-Garenne, je considère que le projet Greendock n’a pas de sens au regard des enjeux écologiques, économiques et sociaux actuels...
Déjà qu'actuellement l'activité du port de Gennevilliers est intense et que la circulation est ultra dense sur cette zone, il est totalement impertinent d'en rajouter plus...
Beaucoup de greenwashing dans le projet, qui par nature contribue à l'augmentation du trafic et des flux qui sont sources de pollution. Il y a un paradoxe évident : on demande aux citoyens de faire moins de déchets, moins de distance, etc. mais parallèlement on envisage d’accroître le nombre de camions et de containers circulant dans la région. De plus, cette logique va à l’encontre de toute politique de souveraineté et de développement local. En effet, au lieu de favoriser notre autonomie, ce projet favorise la mondialisation, à laquelle nous sommes déjà trop tributaire. Nous avons vu les conséquences avec le Covid et les pénuries.
Au final, ce sont nous, les habitants voisins, déjà confrontés à des niveaux élevés de pollution de l’air et de nuisances sonores, qui en pâtiront le plus.
Avant de lancer de nouveaux projets qui ne répondent en rien aux besoins réels de la population locale, il serait plus pertinent d'améliorer l’existant. En parlant du transport, la priorité aujourd'hui devrait être notamment de répondre aux besoins en mobilité des habitants et des travailleurs locaux, notamment par la remise en service du pont de l'Ile-Saint-Denis et du tram T1.
Merci d'envisager des projets visent réellement à améliorer notre qualité de vie plutôt que des projets qui nuisent à notre santé et bien-être.
► Contribution n°687 Par Fouqueray, Timothée Déposée le 3 novembre 2025 à 10h19
Le projet d'entrepôt logistique constitue une menace directe pour la réserve naturelle des Grands Cormorans, un écosystème fragile à préserver. Non seulement ce projet est disproportionné par rapport aux besoins réels, mais il est aussi particulièrement préjudiciable pour la biodiversité locale. Situé dans une zone déjà saturée, il vient ajouter un poids supplémentaire à une région déjà sacrifiée pour répondre aux exigences de la capitale. La pollution acoustique, lumineuse et la rupture de la connectivité écologique (mur géant opposé aux zones de nidification nécessaire au cycle de vie des oiseaux) serait un véritable fléau pour la réserve, en plus d'entraîner un accroissement du trafic, déjà trop important. J'insiste particulièrement sur la hauteur excessive de l'entrepôt, trop proche de la Zone Natura 2000, qui menace directement l'habitat des Grands Cormorans, perturbant leur reproduction et leur migration.
► Contribution n°750 Par STEPHANE FLAUSS Déposée le 4 novembre 2025 à 14h28
Habitant de l’Île-Saint-Denis, je souhaite exprimer ma ferme opposition à la réalisation du projet Green Dock.
Ce projet soulève de nombreuses inquiétudes majeures, tant sur le plan environnemental que sur la qualité de vie des habitants des communes voisines.
1. Un impact environnemental considérable
Les travaux prévus, ainsi que le fonctionnement futur du site, entraîneront une dégradation durable de l’environnement local. Le chantier générera poussières, nuisances sonores et pollution atmosphérique qui affecteront directement la santé des riverains et la biodiversité.
2. Une menace pour la faune et les milieux naturels
L’Île-Saint-Denis et ses abords abritent une faune riche et variée, rendue possible par la proximité de la Seine et des espaces verts existants. L’augmentation du trafic routier et fluvial, ainsi que le bruit permanent lié à l’activité logistique, mettront en péril cet équilibre fragile.
3. Un projet en contradiction avec les enjeux climatiques
À l’heure où l’urgence climatique impose de réduire les émissions, de préserver les sols et de repenser nos modes de production, ce projet représente un non-sens environnemental. Plutôt que de favoriser la renaturation et la sobriété énergétique, il accentue la dépendance à un modèle industriel lourd et polluant.
4. Une aggravation des îlots de chaleur urbains
La création d’un vaste site bétonné sur une zone déjà fortement urbanisée contribuera à accentuer les phénomènes d’îlots de chaleur. Cela va directement à l’encontre des politiques locales et nationales d’adaptation au changement climatique.
5. Des nuisances durables pour les habitants
Pendant les travaux comme après la mise en service, le bruit, la pollution de l’air, et l’intensification du trafic dégraderont la qualité de vie des riverains de Gennevilliers, d’Épinay et de l’Île-Saint-Denis.
6. Un projet tourné vers le passé, pas vers l’avenir
Ce projet ne répond ni aux besoins actuels de protection de l’environnement, ni à la nécessaire transition écologique. Il illustre une vision dépassée du développement économique, au détriment des générations futures.
Conclusion
Pour toutes ces raisons, je demande l’abandon pur et simple du projet Green Dock.
Il est urgent de repenser l’avenir de ce territoire dans une logique de protection des écosystèmes, de sobriété énergétique et de respect des habitants.
La Seine et ses berges doivent être des lieux de vie et de nature, pas des zones industrielles supplémentaires.
► Contribution n°753 Par DIJON Pauline Déposée le 4 novembre 2025 à 16h32
"Greendock" est un projet d’entrepôt logistique XXL qui met en péril une des rares zones Natura 2000 de la banlieue nord, le long des berges de Seine, et qui menacera gravement la santé des habitant·es dans un territoire déjà beaucoup trop pollué.
Ce projet s’inscrit, en outre, dans l’expansion grandissante de zones logistique qui dévorent les terres françaises et franciliennes et sont escortées de cortèges toxiques sur le plan climatique, écologique et social.
Expansion sans fin des zones logistiques au détriment des territoires et de leurs populations.
Paysage défiguré, destruction annoncée des berges de Seine à Gennevilliers, menace pour la zone Natura 2000 de l’Île Saint-Denis et les promenades d’Épinay-sur-Seine, qui lui font face : ce projet d’entrepôt logistique vertical surdimensionné met en péril l’environnement humain et la biodiversité d’un large périmètre du nord parisien, déjà lourdement handicapé sur le plan environnemental.
Greendock va à rebours des mesures qui s’imposent désormais pour faire face aux conditions climatiques et à leurs conséquences.
Greenwashing et pollution :
Annoncé comme entrepôt fluvial, il s’agit en fait d’un entrepôt routier vertical.
Seul 15 % de trafic fluvial sont annoncés -au mieux-, tandis que plus de 1 200 rotations de camions/jour sont attendues dans une zone déjà polluée. Il faudra également compter avec les pollutions lumineuses et sonores, jour et nuit, qui affecteront gravement la faune locale de la zone Natura 2000.
Le secteur du transport de marchandises et de la logistique représente une part significative, 8 à 10%, des émissions mondiales de gaz à effet de serre (Institut Paris Région – Mai 2025) .
D’après les études de L’IPR, les estimations des émissions de CO2 de Greendock sont de 582 000 T de CO2 (sur 60 ans) voire 625 000 T si l’utilisation des barges est deux fois moindre que prévue pour l’aval (``50-10’’), ce qui est plus que probable.
En outre, la présence de véhicules électriques pour ravitailler le nord ouest parisien ne pourra compenser les émissions de CO2 des péniches à moteur diesel.
Menace sur la Zone Natura 2000
La biodiversité constitue l’une des dimensions majeures des problématiques environnementales des entrepôts.
Outre la pollution sonore et lumineuse déjà mentionnée, le gabarit démesuré de l’entrepôt (35 m de haut) impactera directement la Zone Natura 2000 de l’Ile Saint Denis qui lui fait face, à un petit vol d’oiseau. L’ombre portée du bâtiment impactera l’ensoleillement des fragiles flores et faunes.
Seule Zone Natura 2000, ce miraculeux écrin de nature en milieu urbano-industriel est une ZNIEF, une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique.
Identifiée zone refuge pour les oiseaux, elle accueille les grands cormorans lors des migrations ainsi que le nichage des martin-pêcheurs et d’autres espèces protégées : faucons crécerelles et pigeons colombins.
Parmi la végétation, sept espèces végétales méritent une attention particulière en raison de leur rareté (Nepeta cataria, Dittrichia graveolens, Reseda alba, Artemisia annua, Fallopia dumetorum, Datura stramonium et Erysimum cheiranthoides).
Concertation inachevée, enquête tronquée
Dans le cahier des charges de la consultation, la proximité de la zone ZNIEFF n’a pas été mentionnée.
Aucune étude d’impact sur la ZNIEFF n’a été envisagée.
La faible prise en compte des impacts environnementaux, sur la biodiversité comme sur les habitant·es du territoire a été mise en lumière par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable dans son avis délibéré de juillet 2023
Enfin, la présence d’une Zone Natura 2000, à vol d’oiseau du projet, doit être prise en compte dans l’enquête environnementale
Emploi Washing – La création d’emplois annoncé est un leurre. Mal rémunérés et généralement précaires, ils sont destinés très vite à disparaitre avec la robotisation de l’empire logistique. L’argument ne tient pas la route.
Conclusion : Au vu des nombreux et majoritaires points négatifs relevés par les habitants, les associations, les collectifs constitués et les très sérieux organismes régionaux apartisan, au vu des éléments indispensables non pris en compte dans l'enquête environnementale, ce type de projet, à rebours de la réalité climatique, écologique et sociale de nos territoires, doit être refusé.
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AVANT
APRES
Trop c'est trop !
650 mètres de long et 35 mètres de haut pour une surface de 90 000 m2
Depuis 5 ans, le collectif Stop Greendock qui réunit une quinzaine d’associations et des milliers de citoyens, lutte contre le projet de plateforme logistique XXL Green Dock : 650 mètres de long et 35 mètres de haut pour une surface de 90 000 m2. Il est prévu sur les berges de Seine dans le port de Gennevilliers. Décrit comme « fluvial », il est pourtant à plus de 90% « routier ».
Par sa démesure, cet entrepôt est un danger pour la biodiversité des berges, et pour celle de la zone Natura 2000 de L’Île-Saint-Denis qui accueille de nombreuses espèces protégées. Il massacrera le grand paysage depuis la rive opposée du fleuve, sur le chemin de Halage et sur les côteaux. Avec plus de 1200 rotations de camions par jour, 24/24, il est aussi un danger pour la santé : pollution de l’air, pollution sonore et pollution lumineuse, dans une zone au trafic déjà saturé.
La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) a critiqué le projet sur une vingtaine de points essentiels et qui remettent en cause la légitimité du projet : Lire ici l’avis de la MRAe.
Vous pouvez rester anonyme ou indiquer vos coordonnées
S’opposer à Green Dock est la première étape de notre refus du projet. L’enquête publique est LE moment décisif pour dire ce que vous pensez de CE projet et lui donner un coup d’arrêt : la parole des citoyens sera entendue et toutes les voix seront prises en compte.
Se déplacer sur les lieux de permanence vaut mieux que de contribuer en ligne mais faire les deux, c’est encore mieux !
Allez-y à plusieurs, à la permanence de votre choix, et autant de fois que nécessaire pour marteler vos convictions et convaincre la commission d’enquête.
Se déplacer pour parler aux commissaires-enquêteurs (voir les lieux et date des permanences), c’est aussi l’occasion de poser toutes les questions que vous voulez sur ce qui ne vous semble pas clair dans le dossier ou tout simplement sur ce que vous ne comprenez pas :
Parlez avec vos mots, avec votre ressenti, Ne faites surtout pas de "copié-collé".
Posez vos questions. Par exemple : qu’est-ce qu’un « dispositif de rabattement de nappe » et quels en sont les dangers pour la Seine ?
► LIEUX DE CONSULTATION : Pour prendre connaissance du dossier et contribuer sur un registre papier
Le dossier de présentation du projet en version papier et numérique ainsi qu’un registre d’enquête publique papier sont disponibles aux adresses suivantes.
Mairie de Gennevilliers
177 av. Gabriel-Péri
92230 Gennevilliers
Lundi au mercredi : 8h30 à 12h00 et 13h30 à 17h30
Jeudi : 8h30 à 12h00 et 15h00 à 19h00
Vendredi : 8h30 à 12h00 et 13h30 à 16h00
Samedi : 8h30 à 12h00
Mairie de Villeneuve-la-Garenne
28, avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne
Lundi au mercredi : 8h30 à 12h00 et 13h15 à 17h00
Jeudi : 8h30 à 12h00
Vendredi : 8h30 à 12h00 et 13h15 à 17h00
Samedi : 9h00 à 11h45
Épinay sur Seine - L’Atelier Vert Seine
56 rue de Paris
93800 Epinay-sur-Seine
Mardi au vendredi : de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 18h00
► LES PERMANENCES : pour rencontrer un Commissaire Enquêteur qui notera vos observations, questions et propositions
Au moins l'un des membres de la commission d’enquête sera présent dans les lieux et aux jours suivants afin de recueillir vos observations, vous apporter verbalement des renseignements et des précisions complémentaires sur le dossier mis en enquête publique.
Mairie de Gennevilliers
177 av. Gabriel-Péri
92230 Gennevilliers
Mercredi 15 octobre 2025 : 9h00 à 12h00
Samedi 25 octobre 2025 : 9h00 à 12h00
Jeudi 6 novembre 2025 : 16h00 à 19h00
Vendredi 14 novembre 2025 : 13h30 à 16h
Mairie de Villeneuve-la-Garenne
28, avenue de Verdun
92390 Villeneuve-la-Garenne
Vendredi 17 octobre 2025 : 14h00 à 17h00
Mercredi 29 octobre 2025 : 9h00 à 12h00
Jeudi 13 novembre 2025 : 9h00 à 12h00
Épinay sur Seine - L’Atelier Vert Seine
56 rue de Paris
93800 Epinay-sur-Seine